Le mardi 22 juillet 2025, les ex- travailleurs de Winner Industrie ont fait une déclaration pour réclamer leurs droits qui datent de depuis 2016. La lecture de la déclaration a été faite au sein du cabinet comptable Aliou Nacro à Bobo-Dioulasso.
Ils sont au total 115 ex- travailleurs de la société Winner Industrie qui demandent au président du Faso, le Capitaine Ibrahim Traoré, dans son élan patriotique et révolutionnaire de les aider à rentrer en possession de leurs arriérés de salaire et leurs droits légaux.
En effet, la situation date de depuis juin 2016 lorsque Winner Industrie mettait ses employés au chômage forcé. Alors, une solution impérative s’imposait afin de remettre ces travailleurs dans leurs droits au bonheur de leurs familles respectives.
Pour trouver la solution, une délégation est allée soumettre les préoccupations aux autorités coutumières Bobo mandarê dans la même année de 2016. Toujours dans la démarche, une plainte a été déposée au Tribunal de commerce contre X qui a connu un dénouement difficile dans un procès à n’en pas finir, appel après appel, et assorti finalement d’une décision judiciaire d’avril 2021 stipulant que l’employeur doit payer 49 mois d’arriérés de salaire ainsi que les droits légaux de licenciement aux ex-travailleurs de la société Winner Industrie.
Dans l’attente d’une suite favorable
Selon les ex-travailleurs de l’entreprise Winner Industrie « un redressement judiciaire fut tenté pour sauver les emplois sans succès ».
Alors, s’en est suivie la liquidation du mobilier et de l’immobilier Winner Industrie et les syndics des liquidateurs se sont succédés comme Koffi Houngess, puis Georges Ouattara, puis Aliou Nacro qui a actuellement la charge de gérer les affaires courantes pour désintéresser l’ensemble des créanciers.
Pour sa part, Yves Bélé, le représentant des ex-travailleurs de Winner Industrie a témoigné leur engagement pacifique mais dévoué à donner de la voix et demander de tout cœur humblement au Président du Faso, à travers le Gouverneur des Hauts-Bassins, à leur ministre de tutelle à savoir le ministre du commerce et d’industrie et au ministre des finances, de sorte à prêter main forte au syndic liquidateur, à l’huissier en charge, afin de lever toutes les difficultés qui se posent à eux pour libérer les fonds nécessaires les concernant. Les ex-travailleurs disent être dans l’attente d’une suite favorable pour que les choses rentrent dans l’ordre afin qu’ils puissent s’occuper de leurs familles qui se trouvent en situation de détresse, il y’a de cela neuf années.
Ouest Info
Source: Express du Faso (Ben Alassane DAO & Adèle Sankara (Stagiaire)