L’Association Woka Kuma a procédé, dans l’après-midi du mardi 18 novembre 2025 à Bobo-Dioulasso, à la remise de kits d’une valeur de plus de 2 000 000 F CFA au profit de femmes vulnérables formées en saponification et en teinture de pagnes. La cérémonie officielle s’est tenue au Centre d’alphabétisation situé à l’école primaire publique de Kiri B, dans l’arrondissement 2.
Le don, composé d’un important lot de matériels de teinture de pagnes et de saponification, bénéficie à trente (30) femmes vulnérables du secteur 23.
Selon les responsables de l’association, cette action s’inscrit dans le cadre d’un programme de renforcement des capacités destiné aux femmes vulnérables de l’arrondissement 2 de Kiri.

Dabga Alioune Traoré, vice-président de l’Association Woka Kuma, explique que l’objectif est de permettre aux femmes formées de mettre en pratique leurs compétences à travers la valorisation des savoirs locaux.
« Nous avons procédé à la remise de kits de fin de formation à trente femmes vulnérables. Il nous a semblé nécessaire de les outiller en métiers tels que la saponification et la teinture de pagnes. Ces kits leur permettront de produire concrètement et de démarrer une activité génératrice de revenus », a-t-il indiqué.
Il précise également que cette remise vise à renforcer les liens entre les acteurs engagés dans le développement communautaire et la promotion de l’entrepreneuriat féminin au Burkina Faso.

Un suivi sera assuré afin d’accompagner les bénéficiaires dans la réussite de leurs activités. Les trente femmes recevront par ailleurs une attestation en décembre prochain.
Les bénéficiaires n’ont pas caché leur satisfaction. Salimata Ibrango est leur représentante « Nous sommes très contentes. Nous avons reçu une formation en saponification et en teinture de pagnes, suivie de la remise de kits qui nous permettront de confectionner des savons et des pagnes. Nous apprécions énormément ce geste de l’Association Woka Kuma. » a-t-elle salué.

Créée en 2003 à Bobo-Dioulasso, l’Association Woka Kuma œuvre dans la valorisation des industries culturelles et intervient également dans les domaines de la santé, de l’environnement et de l’éducation.
Abdoulaye Konkombo (stagiaire)/Ouest Info




