Des acquéreurs de terres agricoles et de parcelles non loties dans le village de Nasso à quelques encablures de Bobo-Dioulasso, ont animé une conférence de presse dans la matinée du samedi 13 décembre 2025. Objectif, dénoncer un risque d’expropriation et de déguerpissement sans compensation qui les viserait. La rencontre avec la presse s’est tenue sur un des terrains concernés dans le village de Nasso.
Ils sont plus d’un millier. Ils ont acheté des terrains dans le village de Nasso. Certains d’entre eux ont établi des croquis signés, des permis d’exploitations et d’autres actes de propriété ou de jouissance. Mis en confiance par ces documents, ils sont nombreux ceux qui ont fait des investissements colossaux sur ces terriens acquis.
Et aujourd’hui, ils font face à un risque d’expropriation ou de déguerpissement sans compensation. Une situation que ces acquéreurs terriens, puisque c’est d’eux qu’il s’agit, trouvent scandaleuse. C’est du moins ce qui ressort de la conférence de presse qu’ils ont animée.
Pour les conférenciers, leurs terres acquises avec les propriétaires terriens de Nasso depuis maintenant plusieurs années, sont menacé par un projet de lotissement qui viserait à “résoudre un problème foncier entre les villageois et l’Université Nazi Boni”. Ils disent n’être pas contre le projet mais sont plutôt inquiet quant à la conduite du processus.
Les principaux conférenciers Yéléwé B. Somé et Souleymane Kader Boïna dénoncent le fait que le processus se déroulent dans l’ignorance des acquéreurs de terrains qu’ils sont. Pourtant, soulignent-ils, le projet de lotissement viserait leurs champs et habitats spontanés. “Actuellement, nos investissements sont visibles sur le terrain. Mais le recensement de nos terres est effectué au nom des villageois de Nasso comme propriétaires et certains villageois nient même nous avoir vendu des terres malgré les preuves de vente que nous détenons. Cette situation est particulièrement inquiétante, d’autant plus que nous n’avons jamais été approchés ni associés au processus en cours”, dénonce Yéléwé B. Somé dans sa déclaration liminaire.
Face à la situation, les conférenciers disent avoir fait des démarches auprès des autorités compétentes et de plusieurs autres autorités et légitimités sociales mais aucune réponse favorable ni solution, disent-ils, n’a été trouvée à leur requête malgré les titres de jouissance et d’exploitation qu’ils détiennent pour la plupart.
Souleymane Kader Boïna souligne que lui et ses camarades ne sont nullement contre leur expropriation pour le lotissement. Ils souhaitent tout simplement que les choses se passent dans les règles de l’art notamment par une indemnisation de tous les acquéreurs dont les terrains sont concernés. Ainsi, souligne Souleymane Kader Boïna, leurs droits en tant que propriétaires légitimes des terres visées pour le projet de lotissement seraient préservés.
Du reste, les conférenciers n’ont pas manqué de lancer un appel aux plus hautes autorités à se saisir de leur situation afin d’éviter que l’image et la crédibilité de l’administration publique ne soient ternis par les agissements à leur égard qui font penser, disent-ils, à de l’injustice.
Abdoulaye Tiénon/Ouest Info
tienonabdoulaye@yahoo.fr





Vivement qu’ils (les autorites ) nous trouve une meuilleure solution
drissateaore90@gmail.com
On espère que les premiers responsable du pays nous viennent en aide car parmis nous il y’a des emplois des déplacés et aussi des enfants de Nasso