Le Réseau de protection et de promotion des personnes âgées (R3PA) de la région du Guiriko (ex Hauts-Bassins) a animé, le jeudi 18 septembre 2025 à Bobo-Dioulasso, une conférence de presse pour annoncer les couleurs de la célébration de la 35ᵉ Journée internationale des personnes âgées.
À cette occasion, Karim Ky, président du Conseil régional des personnes âgées du Guiriko, a salué les décisions et mesures déjà prises en faveur de l’amélioration des conditions de vie des aînés au Burkina Faso. Toutefois, il a insisté sur la nécessité de rendre effective l’application de la loi n°024-2016/AN portant protection des droits des personnes âgées.
Le président du Conseil régional des personnes âgées a reconnu la volonté politique affichée en faveur de la promotion et de la protection des aînés, notamment à travers la loi n°024-2016/AN.
« On a aussi la gratuité des soins de santé pour les aînés et leur meilleure intégration dans le système de santé, l’amélioration du fonctionnement de la CNSS et de la CARFO, ainsi que l’augmentation des pensions de retraite », a-t-il indiqué, levant un coin de voile sur les acquis engrangés ces dernières années.
Toutefois, prévient-il, « l’arbre ne doit pas cacher la forêt ». En effet, Karim Ky estime qu’il est urgent d’adopter les textes d’application de la loi 024-2016/AN afin de garantir une protection réelle et effective des droits des personnes âgées.
Selon lui, l’opérationnalisation de cette loi permettrait de renforcer la sécurité sociale, économique et sanitaire des bénéficiaires, mais aussi de favoriser la construction et l’équipement de centres régionaux de gériatrie pour une prise en charge adaptée, spécialisée et digne.
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« Si cette loi entre en application, les personnes âgées vulnérables pourraient bénéficier de projets de filets sociaux productifs afin de renforcer leur résilience économique et promouvoir leur participation citoyenne dans la vie communautaire et nationale. Bien prises en charge de la sorte, ces personnes pourraient continuer à jouer leur rôle de mémoire, de cohésion sociale et de transmission des valeurs », a conclu Karim Ky.
Larissa Sant’anna (stagiaire)/Ouest Info