Président du conseil d’administration (PCA) du groupe SOBUCOP, El Hadj Baba Dayo a 40 ans d’activités dans les domaines des hydrocarbures et de l’immobilier. Un évènement célébré ce lundi 09 juin 2025 au siège de la société à Bobo-Dioulasso.
Prière, conférence, témoignages, prestations d’artistes, repas communautaire sont entre autres, les grands axes qui ont marqué la célébration des 40 ans d’activités de l’opérateur économique.
Cette cérémonie qui a réuni entre autres parents, amis, connaissances, autorités religieuses et administratives, étudiants n’a pas célébré qu’un parcours. « Nous célébrons aujourd’hui 40 ans d’audace, de dur labeur, de courage, de persévérance et de résilience », a signifié le président du comité d’organisation.
Par cette célébration, Baba Dayo veut selon lui, marquer une halte pour rendre grâce au seigneur mais aussi partager son expérience avec les jeunes, futur du Burkina Faso.
Un film documentaire a ainsi permis à plusieurs étudiants venus de diverses universités de la ville de Sya de découvrir le parcours « inspirant » de l’homme. « Partir de rien pour devenir quelqu’un, c’est le principal message qu’il a voulu passer à la jeunesse à travers cette célébration », a signifié Souleyemane Guira son fidèle compagnon.

Et ce dernier d’appeler les étudiants à être les artisans de leur propre vie ou encore prendre leur destin en main comme le stipule leur association. « Ce que vous voulez devenir dépend essentiellement de vous-mêmes. Demain vous appartient. Prenez votre destin en main », a-t-il signifié avant de les inviter à l’unité. « L’union fait la force », a-t-il martelé.
En rappel, c’est en 1985 que Baba Dayo a débuté ses activités en tant que gérant d’une station-service de la place. Malgré les hauts et les bas, l’homme se réjouit du chemin parcouru.
Sobucop, c’est aujourd’hui une trentaine de stations-services à travers le Burkina Faso, plusieurs emplois créés, des activités dans le domaine de l’immobilier.
Du haut de ses 60 ans, Baba Dayo est commandeur de l’ordre de l’étalon, distinction la plus élevée au Burkina Faso.
Par Jack Koné/Ouest Info