La 4e édition des Rencontres cinématographiques de Sya (RECIS) a officiellement ouvert ses portes dans la soirée du mercredi 17 décembre 2025, à la Maison de la Culture de Bobo-Dioulasso. Cette édition se tient du 17 au 20 décembre 2025 avec une soixantaine d’œuvres venues d’une vingtaine de pays en compétition.
« Valeurs et savoirs endogènes dans le cinéma burkinabè, africain, de la diaspora noire et des afrodescendants ». C’est sous ce thème que se tient la 4e édition des Rencontres cinématographiques de Sya (RECIS), du 17 au 20 décembre 2025 à Bobo-Dioulasso.
Pour cette 4e édition, une soixantaine de films en provenance du Burkina Faso, de l’Algérie, du Maroc, du Sénégal, du Nigéria, du Mali, du Niger, du Gabon, du Cameroun, du Congo, de l’Allemagne, de l’Autriche et de la France ont été reçus.
Parmi les œuvres reçues, 24 films sont en compétition, dont trois (03) longs métrages de fiction, quatre (04) courts métrages de fiction, quatre (04) courts métrages documentaires et trois (03) longs métrages documentaires. Douze (12) films sont en panorama. La meilleure œuvre de ce rendez-vous cinématographique sera récompensée par le Silure d’Or.
Sounkalo Dao est le superviseur général des Rencontres cinématographiques de Sya (RECIS). Pour lui, le choix du thème de cette édition 2025 des RECIS s’inscrit en droite ligne avec la politique gouvernementale actuelle.
« Nos valeurs et savoirs endogènes sont les points clés de nos combats. Il est important pour nous de suivre la politique gouvernementale qui se base sur ces valeurs pour reconquérir la souveraineté et rebâtir notre nation », a-t-il expliqué pour justifier le choix du thème.
Les grandes innovations de la présente édition, poursuit-il, sont le symposium d’inauguration avec les étudiants et la projection du film inaugural.
Représentant Basolma Bazié, président de la Confédération de l’Alliance des États du Sahel (AES), Siaka Coulibaly n’a pas manqué de saluer cette initiative qui, selon lui, est un cadre de valorisation des identités culturelles.
« La 4e édition des RECIS se tient dans un contexte où les pays de l’AES sont dans une reconquête de leur souveraineté sur tous les plans. Le cinéma, l’audiovisuel et les arts de l’image apparaissent comme des éléments essentiels pour lutter contre le terrorisme. Ils constituent des outils puissants de sensibilisation, de communication et de valorisation de l’identité culturelle », en est-il convaincu.
Des projections de films en salle, des ateliers, des masters class, des projections en plein air et dans des établissements scolaires, des conférences et un symposium constituent, entre autres, le menu de la 4e édition des RECIS, qui compte sur le public bobolais et burkinabè en général pour être une édition positivement inoubliable.




