Réuni à Bobo-Dioulasso dans le cadre des 72 heures du taximan, la Fédération nationale des syndicats du taximan et des acteurs du transport urbain du Burkina (FNST/ATU-B) a interpellé les autorités sur la nécessité d’appliquer rigoureusement le décret interdisant les tricycles comme moyen de transport de personnes dans les villes de Ouagadougou et Bobo-Dioulasso.
Pour les responsables de la FNST/ATU-B, la persistance du transport de personnes par les tricycles constitue une concurrence déloyale qui fragilise davantage un secteur déjà éprouvé par la crise sécuritaire et économique.
Placées sous le thème « Quelle résilience des autorités du taxi face à la crise sécuritaire et économique que traverse notre pays ? », les 72 heures de la FNST/ATU-B se veulent un cadre d’échanges et de sensibilisation autour des enjeux qui touchent directement le secteur du transport urbain.
Elles visent notamment à renforcer les connaissances des taximen sur la réglementation des documents de transport, les visites techniques, les assurances, la sécurité routière ainsi que le civisme. La lutte contre le terrorisme figure également parmi les axes majeurs abordés au cours de cette édition.
Le président de la FNST/ATU-B, Emmanuel Nacoulma, a indiqué que ces 72 heures constituent des « journées de sensibilisation et de dialogue constructif » entre les taximen et les forces de défense et de sécurité.
Il a souligné que le thème retenu rappelle la responsabilité collective dans la préservation de la paix et de la sécurité. « Le Burkina nous appartient à tous. Nous devons nous entraider dans cette crise. Ces échanges permettront de lever les réserves et les peurs qui existent parfois chez nos acteurs », a-t-il déclaré.
Les activités des 72 heures du taximan, prévues du 13 au 15 décembre 2025, seront consacrées à des formations et à des échanges sur les bonnes pratiques professionnelles.
Ouest Info




