Le rang des organisations de la société civile qui soutiennent la transition dirigée par le capitaine Ibrahim Traoré vient d’enregistrer un nouveau membre : Le cadre de concertation pour le dialogue inter-religieux (C.C.DIR). Elle a été présentée à Bobo-Dioulasso le lundi 10 juin 2024 lors d’une conférence de presse organisée à cet effet.
La création de cette organisation répond selon ses responsables, de la nécessité pour eux de fédérer leurs forces afin de contribuer à la lutte contre l’insécurité au pays des hommes intègres.
« Réunissant des fils et des filles patriotes refusant de croiser les bras face à la situation et engagés pour la confortation des acquis de nos autorités, de la promotion des valeurs de cohésion sociale, du vivre ensemble et de la paix » ; ce cadre selon eux, se veut le lieu d’échange d’idées, de concertation, de sensibilisation et contribution citoyenne pour accompagner la transition pour la libération totale du pays.
La médiation pour la promotion des valeurs de laïcité, du vivre ensemble et de la régulation d’éventuels conflits inter-religieux au plan national est aussi un autre pan des missions que s’est fixée cette nouvelle organisation.
A cela s’ajoute selon les premiers responsables de l’organisation, la promotion des bonnes mœurs, des valeurs de citoyenneté, d’intégrité et de patriotisme par l’information, la sensibilisation et la formation. Toute chose qui selon eux, pourrait contribuer au retour de la paix au Burkina Faso.
Née à Bobo-Dioulasso avec une quarantaine de personnes ressources à ce jour (ndlr : date de la conférence de presse), l’organisation entend selon secrétaire général Belem Amadé, s’étendre sur plusieurs localités. « Nous pensons que chacun peut faire quelque chose pour aider ce pays », se convainc-t-il.
Abdoulaye Konkombo/stagiaire (Ouest Info)