Ce lundi 18 octobre 2021, le vice-président du conseil régional des Hauts-Bassins, Arouna Barro représentant le président de l’institution a présidé la cérémonie de clôture de la première phase du projet dénommé « Un avenir au pays des falaises ». Cette cérémonie a été l’occasion de remettre des attestations aux 12 bénéficiaires du projet.
« Un Avenir au Pays des Falaises » est en effet, un programme de préservation et de développement économique des Falaises dans la région des Hauts-Bassins et la région des Cascades au Burkina Faso.
D’une durée de 3 ans (2018 –2021), la première phase de ce programme qui a mobilisé 745 000 euros soit 488 687 965 FCFA, est à terme.

C’est donc l’heure du bilan. Et c’est ce qui a réuni à Bobo-Dioulasso les différentes parties prenantes qui ont passé en revue les actions menées au cours de cette phase. Une manière pour elles de non seulement relever les difficultés rencontrées au cours de celle-ci mais aussi d’envisager des perspectives pour éventuellement la seconde phase.
Selon le vice-président du conseil régional des Hauts-Bassins Arouna Barro, la zone des falaises est une zone à spécificité faunique avec des sites touristiques répertoriés et reconnus par les services techniques du conseil régional.
Il estime qu’il était nécessaire pour le conseil régional d’intervenir pour sensibiliser sur le maintien de cet environnement. Pour parvenir à cela, Arouna Barro indique qu’il a fallu mettre en œuvre des activités et c’est ainsi qu’il y a eu un consortium de trois associations et l’appui du conseil régional.
Pour lui, la fin de cette première phase du projet vise à faire le point afin de voir comment conduire la seconde phase toujours dans le sens de la cohésion sociale et du cofinancement. Le représentant du président du conseil régional des Hauts-Bassins signifie que la thématique du projet aborde la sauvegarde de la faune par l’éducation environnementale et la question de la reconversion des populations à d’autres activités sociales utiles que la coupe abusive du bois et la déforestation.
Aussi ajoute-t-il qu’un accent est mis sur la gouvernance locale où il faut travailler de sorte à ce que le vivre ensemble soit le levier à actionner pour pouvoir mettre les populations ensemble et prévenir tout danger sur la cohésion.
De cette phase, le vice-président du conseil régional dit attendre un bilan clair et concret pour savoir à quoi la région doit s’attendre en termes d’engagement financier.

Au nom des bénéficiaires Abou Ouattara a tenu à remercier tous ceux qui ont contribué à l’aboutissement du projet. Il se réjouit que ce projet soit un plus pour les populations sur le plan économique. « Ce projet va améliorer les conditions de vie de notre entourage et ajouter un plus au développement de la région » a-t-il laissé entendre avant de saluer l’esprit de transparence qui a animé ce projet. Il invite d’ailleurs les autorités du pays à prendre l’exemple avec ce projet.
A noter que cette première phase du projet a mobilisé un budget de près de 500 millions de FCFA (745 000 euros) sur une durée de 3 ans. Et ce sont quatre communes, 23 villages, 80 000 habitants qui ont bénéficié directement du projet.
Mise en œuvre par un consortium de trois (3) associations françaises et burkinabè à savoir l’Association pour la Formation des Ruraux aux Activités du Tourisme (AFRAT), Kuru Kofe et Tétraktys, cette première phase du projet a obtenu le soutien de l’Agence Française de Développement (AFD), de la Région Auvergne Rhône-Alpes (Région AURA), de l’Agence de l’Eau Rhône Méditerranée Corse (AERMC) et du Syndicat Mixte de l’Espace de Restitution de la Grotte Chauvet (SMERGC).
Lass/Ouest-info.net




