Ce dimanche 28 novembre 2021, s’est tenue sur la place wara wara de Bobo-Dioulasso la 4ème édition des journées culturelles des bobos mandarê. Initiées par l’association Sya wôlô, ces journées visent à promouvoir, valoriser et sauvegarder le patrimoine culturel bôbô.
Placée sous le thème « identité et spiritualité africaines dans la construction de la paix, la sécurité et la cohésion sociale au Burkina Faso », les journées culturelles bobo mandarê se sont tenues ce 28 novembre 2021.
L’accueille des chefs coutumiers, la parade des différentes communautés et partenaires, une démonstration de forges. Ce sont les temps forts qui ont marqué la célébration de la 4ème édition des journées culturelles bobo mandarê.

Selon Bakary Sitélé Ouattara, président de l’association Sya Wôlô, depuis sa création, l’association s’est engagée dans la sauvegarde, la protection et à la transmission des patrimoines culturels matériels et immatériels en général et particulièrement ceux des bobos mandarê.
Il précise qu’il s’agit essentiellement de la découverte et de la promotion des lieux de culte, les masques, les bois sacrés, les rites et tout ce qui accompagne le savoir et cette culture.
Les coutumiers dit-il, représentent les détenteurs du savoir africain qu’il faut mettre à un certain niveau de respectabilité afin que le monde sache que ces personnes détiennent un type de savoir peu connu.
Pour ce faire, il indique que ce que fait l’association n’est pas assez mais elle enclenche tout de même un processus en espérant que la jeunesse poursuive l’œuvre afin que la culture des bobos mandarê soit connue et valorisée.

Le président de l’association Sya Wôlô est convaincu que la savoir immatériel africain peut résoudre beaucoup de problèmes notamment l’insécurité et la cohésion sociale. Il signifie qu’il faut créer un équilibre entre les gouvernants et cette catégorie de personnes qui détient ce pouvoir pour envisager l’avenir de façon sereine.
Pour Bakary Sitélé Ouattara, les journées culturelles bobo mandarê sont encore à une phase embryonnaire et que les membres de l’association tentent de maintenir la flamme en espérant un déclic au niveau des bonnes volontés.
Au nom du conseil municipal de Bobo-Dioulasso, Alain Sanou a exprimé sa solidarité et sa satisfaction pour cette initiative. Pour lui, il est plus que nécessaire que les communautés communient afin de créer l’union du peuple.
Lass/Ouest-info.net