Désormais au Burkina Faso, les parents d’élèves devront débourser 1000 FCFA par élève au titre de la contribution à la vie de l’école (CVE), anciennement appelé cotisation des parents d’élèves (APE). Ce montant concerne le préscolaire, le primaire, le secondaire, ou les centres de formation professionnelle et technique.
Le montant a été fixé par arrêté conjoint des ministres en charge de l’éducation nationale, des enseignements secondaires signé le 22 octobre 2025.
Avec cet arrêté, le gouvernement burkinabè a franchi une nouvelle étape dans la mise en œuvre du Conseil de l’école, structure instaurée pour remplacer les anciennes associations de parents d’élèves dissoutes en mars 2025.
Selon l’arrêté, la CVE constitue une cotisation annuelle obligatoire initiée au profit du Conseil de l’école. Elle doit être versée par chaque parent ou tuteur d’élève. « La CVE est distincte des autres frais tels que les frais de scolarité, d’inscription, de cantine ou encore de confection des cartes scolaires. Elle est exclusivement réservée au fonctionnement courant des écoles », précise l’arrêté.
Des exonérations prévues
Le texte prévoit par ailleurs des exemptions pour certaines catégories sociales notamment les pupilles de la Nation, les enfants de parents déplacés internes ou encore ceux issus de familles indigentes. « Ces situations doivent toutefois être attestées par les services techniques compétents de l’État » précise l’arrêté.
Cette décision s’inscrit dans la dynamique de réforme initiée par le gouvernement depuis la dissolution des associations de parents d’élèves (APE) le 26 mars 2025.
L’arrêté du 22 octobre 2025 vient ainsi donner un cadre opérationnel à cette réforme en définissant clairement le montant et les modalités de la contribution des parents à la vie scolaire.
Toutes les structures associatives remplacées
Pour rappel, le Conseil de l’école vient remplacer l’ensemble des structures associatives qui existaient et accompagnent le système éducatif comme les Associations des parents d’élèves (APE), les Associations de mères éducatrices (AME), les Comités de gestion d’écoles (COGES).
L’une des innovations majeures est que le Conseil de l’école est élargi à d’autres acteurs de la communauté éducative en plus des parents d’élèves, du personnel des établissements, des représentants des communautés coutumières et religieuses.
Jack Koné/Ouest Info