L’Association pour la Promotion de l’Education Culturelle et Touristique – Santé et Citoyenneté (APECT-SC) a tenu sa dernière séance de formation le samedi 18 octobre 2025 au lycée national de Bobo Dioulasso. Débuté le 04 octobre 2025, la formation en art de spectacle de l’APECT-SC a connu son épilogue le 18 octobre 2025.
Au total, trente (30) étudiants et élèves ont participé aux trois (03) séances de formation en art de spectacle, organisée par l’Association pour la Promotion de l’Éducation Culturelle et Touristique – Santé et Citoyenneté (APECT-SC). Ils ont été initiés en théâtre, en danse, en percussion et en piano au cours des trois (03) séances de formation.
Seydou Dembélé est le formateur en percussion. Pour lui, il est crucial pour chaque enfant de connaître son identité culturelle. Il estime que c’est bien de connaître les cultures étrangères ou d’écouter la musique moderne mais, c’est encore mieux, dit-il, de maîtriser ce qui vient de chez soi.

« Cette formation est l’un des moyens pour que les enfants portent de l’intérêt à leur identité culturelle. D’où l’objectif de cette formation. Avec la percussion et le balafon, les enfants apprennent notre culture. Chaque son peut être interprété et ses enfants doivent apprendre à interpréter les musiques traditionnelles », Seydou Dembélé explique la pertinence et l’intérêt de la formation.
Bandé Aifalina est une élève initiée au théâtre. Pour cette jeune fille, le théâtre est une passion. Elle se réjouit d’avoir participé à la formation car, selon elle, c’est une formation de belle facture. « Cette formation nous est très bénéfique car elle nous a permis de faire ressortir nos talents. Personnellement, j’ai opté pour le théâtre parce qu’à travers cette discipline, je peux sensibiliser et passer des messages pertinents », explique-t-elle.

Si certains ont été formés en théâtre, en piano et en percussion, d’autres ont été formés en danse. Les bénéficiaires de la formation en danse sont uniquement des filles. Les danseuses, selon leur formateur, Nassourdine Heima, assimilent rapidement les pas de danse. Juste que la salle, dit-il, n’est pas adaptée à l’exercice. « Nous faisons la danse moderne et traditionnelle. Les enfants s’adaptent très bien. Elles apprennent très vite. Mais la difficulté majeure est l’état dégradé de la salle de danse. Dans cet état, il y a un risque pour les danseuses de se blesser », confie-t-il.
Par ailleurs, Seydou Dembélé n’a pas manqué d’inviter les participants à mettre en valeur ce qu’ils ont appris lors de la formation offerte par l’Association pour la Promotion de l’Éducation Culturelle et Touristique – Santé et Citoyenneté (APECT-SC). Il souhaite qu’ils allient culture et études car, souligne-t-il, les études peuvent ouvrir davantage des portes à un artiste instruit qu’à un artiste illettré.

En rappel, l’Association pour la Promotion de l’Éducation Culturelle et Touristique – Santé et Citoyenneté (APECT-SC) a été créée en 2017 à Kaya par des professeurs de lycée. Elle œuvre pour la promotion de l’éducation culturelle en milieu scolaire.
Leïla Korotimi Koté et Ali Djibey (stagiaire)/Ouest Info