La délégation spéciale de l’arrondissement 5 a organisé dans la matinée de ce mardi 20 août 2024 à Bobo-Dioulasso, une rencontre d’échanges et de concertation avec les OSC sur leurs rôles et contributions au développement local. L’ouverture de l’atelier s’est faite en présence du président de la délégation spéciale Yoma Etienne Bako.
L’objectif de cette rencontre qui a réuni une soixantaine de membres d’organisations de la société civile est, selon Yoma Etienne Bako, président de la délégation spéciale de l’arrondissement 5 de faciliter un dialogue ouvert et constructif entre les organisations de la société civile de l’arrondissement, les autorités locales et les partenaires. C’est aussi pour lui une manière d’aider les OSC à mieux définir leurs rôles respectifs, leurs contributions au développement local et à trouver les moyens de renforcer leur contribution.

L’atelier s’inscrit, selon Yoma Etienne Bako, dans un cadre d’échanges et de concertations relatives au rôle et à la contribution des organisations de la société civile (OSC) au développement local. « Le développement local est sans doute la résultante d’une conjugaison des efforts de tous les acteurs mobilisés et engagés autour des autorités locales. Sa concrétisation passe indubitablement par la création des conditions nécessaires à la participation citoyenne des populations notamment des OSC, à la gestion des affaires locales »a-t-il laissé entendre.
Pour le président de la délégation spéciale de l’arrondissement 5, les citoyens et les OSC jouent un rôle important en aidant les institutions publiques à devenir plus transparentes, responsables et inclusives dans leurs processus décisionnels, leurs services et leurs projets. « S’il est indéniable qu’il faille favoriser la pleine participation des OSC à la vie de la collectivité dans une perspective de participation citoyenne, il n’en demeure pas moins que des cadres puissent exister pour discuter autour de leur rôle et des modalités de leur contribution. C’est tout le sens qu’il convient d’accorder à cette activité », explique-t-il le bienfondé de l’initiative.

Yoma Etienne Bako est surtout convaincu que de telles actions sont à développer dans le contexte actuel du Burkina Faso qui fait face à de nombreux défis. Ça pourrait permettre, selon le président de la délégation spéciale de l’arrondissement 5, de s’appuyer sur des groupes organisés capables de formuler des propositions pour la résolution des problèmes en vue de l’amélioration de la gouvernance locale.
Du reste, Yoma Etienne Bako n’a pas manqué de saluer la contribution du projet Gouvernance Inclusive pour la Résilience (IGR) et (USAID) pour leur contribution dans la mise en œuvre du plan d’action prioritaire de l’arrondissement 5.
Abdoulaye Konkombo/stagiaire (Ouest Info)