La délégation spéciale de l’arrondissement 6 de la commune de Bobo-Dioulasso a organisé dans la matinée de ce jeudi 24 avril 2025, une journée de redevabilité dans l’enceinte de la mairie dudit arrondissement. Objectif, présenter le bilan des actions réalisées depuis son installation en 2022.
C’est dans le but d’assurer une transparence dans la gestion des affaires publiques que la délégation spéciale de l’arrondissement 6 de la commune de Bobo-Dioulasso a organisé cette journée de redevabilité ce jeudi 24 avril 2025.
Au cours de cette journée, Salamata Compaoré, présidente de ladite délégation a fait le point des actions menées, des défis relevés et des perspectives envisagées pour un développement endogène durable.
Après la revue des actions menées durant la période de 2022 à 2024, Salamata Compaoré s’est montrée satisfaite de ce qui a pu être fait. Un bilan d’ailleurs qu’elle met à l’actif de tous les acteurs.
« C’est avec l’accompagnement des uns et des autres que nous avons pu réaliser ce que nous avons présenté ce matin. Ce bilan, qu’il soit dans le domaine de la santé, de l’éducation ou du côté de l’environnement, nous avons eu à faire quelque chose de remarquable. En 2022, nous n’avons eu que six mois pour entreprendre des actions au profit de la population. Mais on a pu quand même normaliser une école et permettre à un centre de santé d’ouvrir ses portes en 2023. On a aussi mis en place une maternité courant 2024 qui sera officiellement inaugurée dans les jours à venir », Salamata Compaoré s’est réjouie du bilan de ses deux ans de gestion à la tête de la collectivité territoriale.
Des difficultés rencontrées…
Pour cette dernière, nombreuses sont les difficultés auxquelles la mairie de l’arrondissement 6 a fait face dans la réalisation des projets de 2022 à 2024.
Sur le plan administratif, dit-elle, le manque de ressources humaines et de moyens logistiques étaient des préoccupations majeures.
Côté infrastructures, poursuit-elle, la délégation spéciale de l’arrondissement 6 a dû faire face au problème des écoles non normalisées qui se localisent dans les secteurs 18 et 28 ; des routes dégradées dans certains villages rattachés à l’arrondissement 6.
Le problème foncier était également au rendez-vous des difficultés rencontrées. Salamata Compaoré a souligné que des questions foncières ont occasionné des conflits dans le ressort territorial de l’arrondissement 6. L’occupation anarchique du domaine public n’était pas en reste des questions préoccupantes auxquelles la délégation spéciale a dû faire face.
Pour les perspectives de l’année 2025, la présidente de la délégation spéciale de l’arrondissement 6 compte finaliser un projet de jumelage avec un partenaire dénommé Kati en aménageant la trame verte du secteur 18 et étendre les microcrédits aux villages et secteurs de l’arrondissement.
Du reste, Salamata Compaoré, n’a pas manqué d’inviter les populations de son ressort territorial à une synergie d’actions afin que le développement endogène durable soit une réalité.
Abdoulaye Konkombo (stagiaire)/ Ouest Info
