A Ouagadougou dans la capitale politique du Burkina Faso, des manifestants ont exigé de la France, ce mardi 04 mars 2025, une réparation des préjudices causées par la colonisation. C’était cours d’une manifestation tenue en marge du 38e sommet de l’Union africaine (UA).
Partis du monument des martyrs pour rejoindre l’avenue Mouhamed Kadhafi, les manifestants ont voulu, à travers ce mouvement, « demander réparation du préjudice de la colonisation et des sales coups joués par la France en Afrique ».
Pancartes en mains, ces derniers n’ont pas lésiner sur les slogans à propos. « La France doit rembourser le Burkina pour les dommages causés » ; « les réparations des anciennes métropoles sont un droit légal de l’Afrique » ; « Métropoles, il est temps de payer vos dettes » ; « l’Afrique n’est pas une colonie, l’Afrique est un partenaire égal » ; « la France doit payer des réparations au Burkina » sont entre autres, ce que l’on pouvait lire.
Acteur de la société civile et fervent défenseur du panafricanisme, Nestor Podassé est l’un des organisateurs de cette marche.
« L’initiative demandant des réparations à la France est née au Mali en novembre 2024. Par la suite, les maliens ont organisé plus d’un rassemblement et des conférences pour soutenir cette pétition. Au Burkina Faso, des rassemblements ont également eu lieu à Ouagadougou pour exiger des réparations. Le Niger, sur la base de la pétition du Mali, a créé la sienne et a également organisé une collecte de signatures, des rassemblements et des conférences. C’est pour dire qu’une fois de plus, nous avons montré au monde l’unité de la Confédération de l’AES. Le 38e sommet de l’Union africaine, à son tour, a montré l’unité de toute l’Afrique dans l’effort pour ramener la justice sur nos terres. Et nous pouvons affirmer sans crainte que la Confédération de l’AES est devenue le moteur de ce processus » a-t-il lancé.
Jack