Le ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, Pr Adjima Thiombiano, a présenté, ce jeudi 13 novembre 2025 à Ouagadougou, le nouveau cahier des charges des Institutions privées d’enseignement supérieur (IPES). Ce document vise, selon lui, à « réformer l’enseignement supérieur tant dans le public que dans le privé ».
Le texte, qui entrera en vigueur à la rentrée 2026-2027, corrige les insuffisances du précédent et met l’accent sur la formation de compétences adaptées au marché de l’emploi.
Parmi les principales innovations figurent la nationalisation des examens de licence, master et doctorat, désormais organisés par le ministère. « L’objectif est d’assurer une équité entre le public et le privé et de garantir la qualité des produits issus de nos systèmes éducatifs », a expliqué le ministre.
Autre mesure forte : les universités privées formant en médecine devront disposer de leur propre Centre hospitalier universitaire (CHU). « Nous ne pouvons pas mettre sur le marché des médecins aux compétences fragiles », a-t-il souligné.
Le document exige également un quota minimal d’enseignants permanents (au moins 25 % après dix ans d’activité) et interdit le recours aux enseignants retraités.
Le Pr Thiombiano a enfin invité les promoteurs, étudiants et parents à s’approprier ce nouveau cadre destiné à renforcer la qualité de l’enseignement supérieur au Burkina Faso.
Ouest Info




