La grande messe de la plus prestigieuse des compétitions africaines bat son plein actuellement en Côte d’Ivoire. Annoncée comme la plus belle jamais organisée, cette 34ème édition de la CAN est en train, au fil des matchs, de tenir toutes ses promesses à la grande fierté de tous les Ivoiriens qu’ils soient à l’intérieur ou hors territoire Ivoirien. Ainsi, c’est entre joie et satisfaction que certains ivoiriens résidants à Bobo-Dioulasso se sont confiés à Ouest Info.
« AKWABA CAN » ou « CAN de l’hospitalité » ! C’est le pseudo attribué à la 34ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations. Pays Hôte de cette édition, la Côte d’Ivoire a mis les bouchés doubles pour accueillir dans la ferveur et l’amitié le public sportif africain.
De l’organisation en passant par la qualité des infrastructures, c’est une opération réussie pour cette nation qui s’inscrit progressivement dans le sillon des pays dits développés. C’est du reste le constat fait par Serges Téhégohi. Journaliste de profession, cela fait déjà quelques années qu’il réside à Bobo-Dioulasso. Pour lui, en effet, il n’y a pas de doute, « Akwaba CAN » reste l’une des meilleures CAN. Ne serait-ce que sur le plan organisationnel.
« Le succès d’un événement majeur comme la CAN est, souvent mesuré par la qualité des installations, la sécurité des participants et des supporters ainsi que la manière dont l’événement participe au développement de la région hôte qu’est la Côte d’Ivoire. Jusqu’à présent, il n’y a pas de plainte observée ni dans la qualité des installations encore moins dans la sécurité des participants », a affirmé Serges Téhégohi qui dit tout de même déploré quelques actes de vandalisme enregistrés après le naufrage des Éléphants (4-0) face au Nzalang Nacional.
Hormis cette mauvaise conduite de supporters hooligans, il est convaincu que cette édition attirera l’attention de tous les observateurs au regard du cadre festif qu’elle offre.
Une fête qui ne sera pas belle avec ces prestations « scandaleuses » des Éléphants
Cependant pour ce qui est des prestations des Éléphants, Serges Téhégohi s’est voulu on ne peut plus clair. « Cette équipe des éléphants n’est pas rassurante ». « Depuis le match d’ouverture, j’ai dit que les Éléphants ne sont pas du tout rassurants. C’est une équipe qui se divise facilement en deux sur le terrain. Ils n’ont pas un bloc équipe. L’organisation générale de l’équipe, la façon de jouer n’est pas efficiente. Une équipe, c’est de la rigueur tactique. Et cela manque aux Éléphants », déplore-t-il.
Pour lui, même rachetée comme faisant partie des meilleures troisièmes, cette équipe des éléphants ne fera pas long feu dans la compétition avec tout ce qu’elle a montré depuis le début.
C’est le seul hic estime-t-il qui risque d’entacher la joie de tout un peuple fier d’accueillir la CAN.
Du reste, Serge Téhégohi dit suivre avec un grand intérêt cette 34ème édition de la Coupe d’Afrique des Nations. « C’est avec un grand intérêt que je suis cette CAN comme tout autre Ivoirien vivant hors du pays. Souvent c’est à la télé ou même avec mon téléphone que je suis les différents matchs. Il arrive aussi qu’on se retrouve en communauté pour vivre ces moments importants de la CAN qui se passe chez nous », a-t-il indiqué.
C’est du reste ce que nous confiera Moussa Sanogo. Coiffeur de profession, il affirme vivre la CAN comme s’il était en Côte d’Ivoire. « Étant ici je me dis que je suis en Côte d’Ivoire. Parce qu’il y a des villages CAN où on se retrouve. Il y a des ivoiriens comme moi qui sont à Bobo-Dioulasso. Donc pendant les matchs de la Côte d’Ivoire nous nous retrouvons. C’est comme si nous sommes en Côte d’Ivoire, on fête bien », nous confie-t-il.
Cependant regrette-t-il les performances « pas à la hauteur » des éléphants depuis le début de la compétition. Mais garde-t-il espoir que ceux-ci feront mieux au second tour.
Comme Serge Téhégohi et Moussa Sanogo, ils sont nombreux ces Ivoiriens résidants à Bobo-Dioulasso qui vivent avec grande joie la tenue de cette 34ème édition de la CAN chez eux.
Diakalia Siri/ Ouest Info