Le Centre Africain de Droit et d’Administration (CADA) a tenu une assemblée générale dans l’après-midi du samedi 1er mars 2025. Objectif, passer en revue les actions de 2024 de l’organisation et dégager des perspectives pour l’année en cours. C’était au secteur 5 de Bobo-Dioulasso en présence des premiers responsables et membres de la structure.
C’est une cérémonie sobre qui a réuni le bureau exécutif et des militants du Centre Africain de Droit et d’Administration (CADA) à Bobo-Dioulasso. Un cadre qui a servi d’assemblée générale au cours de laquelle, le bilan des activités de l’année 2024 a été dressé. Un bilan jugé satisfaisant par le bureau exécutif du CADA.
Docteur Thomas Diassibo Yonli est le directeur exécutif de la structure. Il a souligné que le CADA a pu exécuter environ 60% de son plan d’actions 2024. Chose qu’il juge satisfaisant compte tenu du fait que les moyens financiers ont entravé la mise en œuvre globale du programme annuel du CADA.
Le directeur exécutif explique les difficultés financières de la structure qu’il dirige par le manque de partenariats stratégiques et aussi par l’irrégularité des cotisations des membres du Centre. Mais il nourrit l’espoir qu’avec un changement de paradigme, le CADA pourra atteindre ses objectifs et se faire une place de choix parmi les forces de propositions au Burkina Faso.
Après le bilan de l’année écoulée, le bureau exécutif s’est penché sur les initiatives à développer au cours de l’année 2025. Il a décidé de l’organisation de plusieurs activités notamment des conférences publiques, des formations des jeunes, étudiants et citoyens sur des thèmes d’actualité et en lien avec le droit.
Du reste, Docteur Thomas Diassibo Yonli a invité les burkinabè à s’approprier et à adhérer le CADA qui vise la promotion des métiers du droit, le soutien aux acteurs publics et privés sur la gouvernance locale et le renforcement des compétences des acteurs et des usagers du droit.
L’objectif de la vision de renforcement de la structure créée en 2021 est de développer un centre de référence sur les questions juridiques, judiciaires et administratives au Burkina Faso et en Afrique.
Abdoulaye Tiénon/Ouest Info
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