Débutée le 8 mars dernier, à Bobo-Dioulasso et à Banfora, la formation pratique en mise en scène initiée par l’association Wéléni, dénommée dans le cadre de son projet intitulé « Femme en Création 2 », a officiellement refermée ses portes le 17 mars 2021 à la maison de la culture de Bobo.
A l’occasion, de nombreux acteurs du monde du cinéma et du théâtre ont fait le déplacement pour soutenir les nouvelles metteuses en scène.
En rappel, lors de « Femme en Création 1 », c’est l’icône Idevert Medah qui avait formé 4 femmes pour la mise en scène. Elles ont tellement été bien formées qu’elles ont été choisies par les organisatrices pour former à leur tour, leurs sœurs.
Après à peine 10 jours de formation, le résultat est plus qu’encourageant selon les initiatrices de la formation. A travers des spectacles de restitution, les stagiaires ont fait étalage de leur talent. Toute chose qui a fait dire un ancien « que la relève est assurée ».
Et puisque c’est en forgeant qu’on devient forgeron, l’association Wéléni ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Sa Présidente Laure Guiré songe déjà à « Femme en Création 3 ».
Tout en remerciant le fonds de développement culturel et touristique (FDCT) et la direction de la coopération Suisse pour leur soutien, elle compte encore sur ces 2 structures qui aident ainsi les Femmes dans leur épanouissement dans le métier des arts vivants.
L’une des formatrices, Augusta Palenfo, pense qu’autant les stagiaires ont apprit d’elle, autant, elle en a aussi appris d’elles. « C’est une expérience du donner et du recevoir. Et les 10 jours qu’on a passé ensemble ont été très enrichissants » s’est-elle réjouie.
Laure Guiré a promis que les attestations que ces femmes ont reçues ne vont pas dormir dans les tiroirs. Elle envisage des séances de créations pratiques à Ouagadougou pour mieux les permettre de peaufiner ce qu’elles ont appris.
C’est à ce rythme dit-elle, que les femmes pourront progressivement se perfectionner et maîtriser le domaine de la mise en scène et de bien d’autres domaines qui étaient autrefois, exclusivement réservés aux hommes.
Ben Idriss Koné/Ouest-info.net
