Le projet d’appui aux populations locales dépendantes de la forêt au Burkina Faso (Papf) a organisé à Dédougou le 6 mars 2019, un atelier de formation au profit des membres des cellules de gestion communales des plaintes ou griefs.
Au cours de cet atelier, les principes et démarches de la gestion d’une plainte liée au projet ont été enseignés aux membres des cellules communales de gestion des griefs.
Désormais, ces derniers devraient être à même d’enregistrer, de traiter et d’archiver toute plainte liée au projet au niveau communal.
La cellule constitue en effet, un instrument de veille, de maintien de la paix et la cohésion sociale qui assure des actions efficaces et durables touchant les couches les plus vulnérables sur le territoire communal.
Son objectif est d’aider les personnes et les communautés affectées à collaborer avec l’agence d’exécution du projet pour faire face aux problèmes dès qu’ils surviennent de les résoudre le plus possible.
Pour ce faire, son action repose sur la transparence et l’équité dans le traitement des plaintes en vue de lever les équivoques et de conduire toute action dans des conditions de préservation / amélioration des moyens d’existence pour tous.
Afin de permettre aux membres de ces cellules communales de s’approprier le mécanisme et de conduire avec efficacité leurs missions, il a été retenu un renforcement des capacités de leurs membres.
D’où cet atelier qui se présente comme un recyclage car ces derniers selon Kaboré Apollinaire, chargé des sauvegardes environnementales au PAPF, ont déjà bénéficié d’une formation dès leur mise en place.
Après un temps de pratique sur le terrain dit-il, il était de bon ton de renforcer leurs capacités afin d’améliorer leur performance.
Au cours de la session, les participants se sont réapproprié leurs rôles et missions dans les communes.
Le projet proprement dit…..
Le projet d’appui aux populations vivant de la forêt (Papf) en effet, est un projet élaboré et financé par la banque mondiale dans le cadre du mécanisme d’octroi de subventions (Dgm) pour les peuples autochtones et les communautés locales.
Le Dgm quant à lui, est conçu dans le cadre du programme d’investissement forestier (Pif) et ce, dans le but de fournir des subventions aux peuples autochtones et aux communautés locales dans les pays pour soutenir leur participation au développement des stratégies, programmes et projets d’investissement du Pif, ainsi qu’à d’autres processus REDD+.
L’objectif principal de ce projet est de développer la capacité et d’appuyer les initiatives spécifiques des communautés locales ciblées vivant dans et autour des forêts au Burkina Faso et à renforcer leur participation au PIF et d’autres processus REDD + au niveau local.
Avec une durée de mise en œuvre de 5 ans (2016-2020), le projet intervient dans 32 communes du Burkina Faso, dispersées autour de 5 régions que sont la Boucle de Mouhoun, le Sud-Ouest, l’Est, le Centre-Sud et le Centre-Ouest.
Grégoire Zongo /Dédougou