Après le lancement officiel de la 20ème édition de la Semaine nationale de la culture (SNC) au stade Sangoulé Lamizana, c’est au tour du Grand prix national des arts et des lettres (GPNAL) d’être lancé par le ministre en charge de la culture Jean Emmanuel Ouédraogo dans la même soirée du samedi 29 avril 2023. C’était en présence de plusieurs acteurs du monde culturel.
C’est parti pour les compétitions du Grand prix national des arts et des lettres (GPNAL), plus grande et prestigieuse récompense de la Semaine nationale de la culture (SNC). C’est le ministre de la culture Jean Emmanuel Ouédraogo qui a donné le top de départ de cette compétition dans le pool adulte à la maison de la culture de Bobo juste après l’ouverture officielle de la biennale par le président de la transition. Pour Fidèle Tamini, président du comité national d’organisation, le lancement de cette compétition dans la catégorie adulte marque une étape importante de l’événement culturel.
Ainsi les premières prestations ont vu compétir une dizaine de troupes dans les catégories slam, danse traditionnelle, musique traditionnelle, chœur populaire, instrumental et chorégraphie.
A l’issue de ces prestations, c’est de la satisfaction qui se dégage. Le ministre tout comme le président du comité national d’organisation ont salué la qualité des œuvres présentées. Ils se sont rassurés de ce que la 20ème édition de la SNC sera une édition de haut niveau en termes de compétition. Pour ce faire, ils ont invité les différents participants aux compétitions à une saine émulation.
Ce qui a surtout émerveillé Jean Emmanuel Ouédraogo et Fidèle Tamini, c’est le cadrage des œuvres avec le thème du festival. En effet la plupart des œuvres traitent des questions qui tournent autour de la cohésion et de l’unité nationale. Pour le président du comité national d’organisation, la qualité des prestations prouve à souhait que la culture a un rôle important à jouer dans la résilience d’un peuple face aux difficultés de son parcours historique comme celui du Burkina dans les periodes actuelles. « L’importance de la culture dans la résilience des communautés vis-à-vis de l’obscurantisme et de l’extrémisme violent n’est plus à démontrer. La présente édition vient encore renforcer le socle de notre unité nationale », a souligné Fidèle Tamini.
Avec le niveau des participants à l’ouverture des compétitions du GPNAL, c’est une édition de résilience des Burkinabè qui est sur le point de tenir toutes ses promesses.
Abdoulaye Tiénon/Ouest Info