Décidément les bruits et autres dénonciations ne finiront pas au ministère du développement de l’économie numérique et des postes occupé pendant deux ans par Madame Hadja Fatoumata Ouattara née Sanou dont la mission a pris fin le vendredi 18 Janvier dernier suite à la démission du premier ministre, Paul Kaba Thieba. Depuis sa nomination à la tête de ce ministère, plus rien ne va au sein de cette institution. Il y règne un lourd climat de travail et de suspicions.
Certains agents du ministère du développement numérique et des partenaires privés n’ont visiblement pas apprécié la gestion faite par leurs désormais ex ministre de tutelle.
C’est dans un lourd climat de travail que se sont passées ses deux années au sein de ce service. Si pendant tout ce temps les travailleurs sont restés silencieux, ils sont de plus en plus nombreux, sous le sceau de l’anonymat, à faire des révélations depuis la démission des ministres.
À en croire certains d’entre eux que nous avons rencontrés, dame Hadja Fatoumata Ouattara, que l’on accuse d’être allergique à la critique et aux propositions contraires à ces décisions, a opéré un recrutement quelque peu scandaleux.
Dans des conditions obscures, elle a intégré dans ce ministère des personnes ayant soit des liens familiaux avec sa propre personne, soit avec certains gros bonnets de l’institution.
A la surprise générale, sans même l’expression d’un quelconque besoin et sans non plus un avis de recrutement, « 19 personnes se sont présentés un beau matin » pour une prise de fonction précisent nos sources d’informations.
Ce qui est le plus « troublant » dans cette affaire est que ces nouvelles recrues se retrouvent à tourner de bureau en bureau à ne rien faire car manifestement aucun service n’ayant pas besoin d’eux.
Et ce n’est pas tout ! En si peu de temps à la tête du ministère, dame Sanou s’est séparée de trois directeurs des services financiers (Daf) et de deux directeurs des marchés publics (Dmp) « sans aucune raison valable, selon nos informations ».
Au point que certains se sont convaincus que cela a été opéré, pas pour l’intérêt général mais beaucoup plus pour des raisons que seule l’ex ministre détient le secret. En plus, sous son règne les marchés avec des partenaires privés ont « été régulièrement contestés et annulés sans attributions définitives ».
On en veut pour exemple le marché de la connexion internet dans les universités et du Marché de GED (Gestion Électronique des Données). Pourquoi et dans quel objectif ? Bien malin qui saura répondre à cette question.
Il y a aussi le projet « Backbone National de télécommunications » fibre optique phase 2 qu’elle a voulu lancer en appel d’offre restreint alors que la première phase connaissait des difficultés réelles dans sa mise en œuvre et n’était qu’à « 10 km d’installation sur un total de 7011km » (une interconnexion des 45 provinces par la fibre optique).
Le plus grave durant sa mission aura été le projet d’accès communautaire aux TIC « Smart Containers Multimédia» qu’elle « voulait en gré à gré » et dans lequel elle a demandé près de 10 milliards pour « le volet formation sur un coup globale de 19 milliards fcfa ». « Du jamais vu dans un état sérieux », estiment certains spécialistes de la question. Fort heureusement le conseil des ministres ne l’a pas suivi dans « ses errements » qui risquaient de coûter cher au Burkina Faso.
Bien d’autres projets proposés par Madame le ministre ont connu le même sort en conseil de Ministre. Au point que l’on se demande si elle était réellement « l’Homme » de la situation.
Justin Sanou
Cette dame est une sorcière et ne fait honneur à la genre féminine. Je suis femme mais je conseille les autorités de nommer peu de femmes à la tête du gouvernement car ce sont des bombes à retardement mais retenir celle battante et consciencieuse avec des vertus morales. Hadja ‘à aucune moralité. Si on la reconduit nous allons la faire partir car c est du bordel qu elle a laissé au MDENP. Abat les dames moins cher au bord de la scène politique