Le jeudi 21 mars 2019, l’amphithéâtre de l’ENEP de Bobo a abrité dans la matinée, le lancement de la 2ème édition de l’atelier de formation dénommé Noussondia, initié par l’association « art au-delà du handicap ».
« Noussondia » ou la « bonne humeur » est un atelier de formation initié au profit des enfants vivants avec un handicap.
Initiative de l’association « Art au-delà du handicap », cet atelier de formation entend contribuer à créer les conditions favorables à l’inclusion de ces enfants et ce, à travers l’éducation culturelle et artistique mais aussi la sensibilisation de la population contre toutes formes de stigmatisation à leur endroit.
Prendront part à cette édition qui va se tenir sur 10 jours, 55 enfants dont 35 vivants avec un handicap et 20 non handicapés.
Au menu des activités, la danse, le théâtre et la langue des signes pour permettre aux enfants dit normaux de pouvoir échanger avec leurs camarades handicapés. «L’éducation inclusive est gage d’un développement soutenu » a laissé entendre Yaya Sanou, président de l’association.
Une initiative fortement saluée
Cette initiative qui contribue à l’épanouissement des enfants vivants avec un handicap, a été fortement saluée par les autorités notamment le ministère en charge de l’éducation nationale.
« Cet évènement constitue un apport pour les enfants concernés par ce projet. L’art et la culture mobilisent généralement toutes les couches sociales. Ils jouent un grand rôle dans l’éducation et l’inclusion des Hommes en général et en particulier les personnes vivantes avec un handicap. Les retombés à long terme de ce projet doivent être l’insertion socioculturelle de ces personnes handicapées. Noussondia est en parti une culture de paix et de tolérance en rassemblant des enfants en situation de handicap et non handicapé. C’est donc une initiative à saluer» a salué Guinko/Bancé Damatou, représentant le parrain qui n’est autre que Stanislas Ouaro, ministre en charge de l’éducation et de l’alphabétisation.
Ce projet impact positivement non seulement au Burkina mais aussi au-delà des frontières. Pour preuve, seulement à sa 2ème édition, il compte la participation du Mali à travers l’association « FAMU DANSE » qui forme également des sourds muets.
Pour aider ce projet à grandir, Alain Sanou représentant le maire de la commune de Bobo a réitéré toute la disponibilité du conseil municipal à accompagner le promoteur dans ses activités en promettant un cadre propice à l’exercice de son art.
Au cours de cette cérémonie d’ouverture, Yaya Sanou et ‘’ses enfants’’ ont montré aux invités tout le savoir-faire dont ils sont capables et qu’on leur reconnait à travers une prestation aussi merveilleuse que stupéfiante.
A.K Sanon (stagiaire)