L’antenne de Bobo-Dioulasso du Réseau d’Appui aux Mutuelles de Santé au Burkina Faso (RAMS/BF) organise du 02 au 04 décembre 2025 dans la ville de Sya, un atelier d’autoévaluation des mutuelles de santé de la région du Guiriko.
Venus de Bobo-Dioulasso, Satiri, Karangasso Sambla, Karangasso Vigué, Koumbia, Lèna, Houndé, Dandé, Bama et Orodara, les participants vont, trois (03) jours durant, analyser les résultats atteints en 2025 et définir des actions et stratégies pour l’année 2026.

Ainsi, vont-ils échanger sur leurs expériences, identifier les axes d’amélioration et recevoir des orientations pratiques pour renforcer l’impact de leurs mutuelles au service des communautés.
Une démarche d’accompagnement du RAMS/BF
Aïcha Soulama est la chargée de formation et de suivi-évaluation au Réseau d’Appui aux Mutuelles de Santé au Burkina Faso (RAMS/BF).

Pour elle, cet atelier entre dans le cadre de la démarche d’accompagnement du RAMS/BF, visant à renforcer les capacités des mutuelles et à améliorer leur fonctionnement. « Dans notre dispositif, il y a l’accompagnement de proximité, avec des déplacements sur le terrain pour rencontrer les mutuelles dans leurs communes. Mais il y a aussi ces cadres collectifs où l’on réunit toutes les mutuelles. C’est une occasion précieuse pour partager les expériences, apprendre les unes des autres et grandir ensemble, surtout dans un contexte où le régime d’assurance maladie universelle avance à grands pas», a-t-elle expliqué.
Un atelier salué…

Un atelier qui arrive à point nommé selon les participants, qui entendent saisir l’occasion pour renforcer l’engagement des mutualistes. « Cet atelier est le bienvenu car les classements et les évaluations que nous ferons vont nous motiver à redoubler d’efforts. En tant que mutualistes, nous voulons tout ce qui peut nous aider à progresser dans nos activités de sensibilisation auprès des populations», a souligné Hypolite Fintieri, président de la mutuelle de santé de Koumbia.

Pour sa part, le président de la mutuelle de Koumbia souhaite que les échanges soient francs et orientés vers l’amélioration. « Nous voulons que les manquements soient clairement exprimés et que des solutions nous soient proposées pour mieux exercer nos missions », a-t-il ajouté.
Ackim Traoré/Ouest Info




