L’Union Nationale des Étuveuses de Riz du Burkina Faso (UNERIZ) est allée à la rencontre des producteurs et étuveuses de riz de la commune de Banzon, province du Kénédougou dans la région des Hauts-Bassins, dans la matinée du mardi 03 septembre 2024.
L’objectif de cette rencontre est d’échanger avec ces acteurs pour toucher du doigt les difficultés auxquelles ils font face afin d’envisager des solutions pour l’amélioration de la qualité du riz étuvé communément appelé « Malo Woussou ».
Kalidjata Ouédraogo est la trésorière générale de l’UNERIZ par ailleurs étuveuse de riz. « L’objectif de ces échanges est de discuter avec nos cultivateurs de riz et les étuveuses de Banzon pour qu’ils puissent collaborer, s’organiser et voir comment travailler ensemble pour que la production du riz puisse s’améliorer » a-t-elle évoqué le motif de leur rencontre
Au nombre d’une trentaine environ, les interlocuteurs de l’UNERIZ (producteurs et étuveuses) ne se sont pas faits priés pour égrener les difficultés rencontrées. Ce sont entre autres, le manque de financement, le problème de matériel comme les bâches, les bascules, les machines pour décortiquer le riz et l’accès aux engrais et aux semences de riz.
« La difficulté la plus importante est le problème d’argent qui ressort aussi bien chez les producteurs que les étuveuses. Pour se procurer les semences de bonnes qualités, les engrais et les pesticides il faut de l’argent. Il en est de même pour les étuveuses qui ont en besoin pour acheter le riz non décortiqué chez les producteurs. Ensuite il faut noter le problème de matériel comme les bâches pour sécher les épis de riz et les machines pour le décortiquer. Aussi, ils ont besoin de bascules pour le peser du riz» a retenu la trésorière générale de l’UNERIZ qui n’a pas manqué d’exhorter ses interlocuteurs à une synergie d’actions pour dit-elle, faciliter le travail sur le terrain.
Une initiative saluée
Producteurs comme étuveuses, tous ont salué cette initiative de l’UNERIZ qui leur a permis disent-ils, d’exposer leurs difficultés dans l’espoir que des solutions y soient trouvées.
Kadi Traoré est la présidente des étuveuses de riz de Banzon. Elle salue l’initiative tout en gardant l’espoir que des solutions seront trouvées aux difficultés liées à l’activité d’étuvage de riz à Banzon.
Toutefois, exhorte-t-elle l’UNERIZ à prendre en compte les doléances soumises afin d’en trouver des solutions à mène booster leur activité.
Tout comme elle, Ibrahim Traoré producteur de riz salue l’initiative et espère que cela va continuer pour le bonheur de tous les acteurs. Aussi, il en appelle à l’UNERIZ afin qu’elle puisse prendre en compte les doléances soumises au cours de ces échanges.
Une vingtaine de plants mis en terre…
Occasion faisant le larron, la rencontre a été mise à profit par les organisateurs pour planter des arbres dans l’optique selon eux, « de contribuer à la protection de l’environnement et réduire le réchauffement climatique ».
Une vingtaine de plants de diverses espèces a ainsi été mis en terre en présence des autorités communales avec en tête Sié Poda, président de la délégation spéciale de la commune de Banzon.
Ce dernier n’a pas manqué de saluer l’initiative de reboisement qui, dit-il, s’inscrit en droite ligne de l’initiative présidentielle.
La rencontre de l’UNERIZ à Banzon s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de son programme intitulé, « autonomisation et résilience des femmes et jeunes dans les chaînes de valeur lait et riz au Burkina Faso ».
Ce programme en effet, vise selon les responsables de l’UNERIZ, à maximiser les bénéfices et assurer une collaboration harmonieuse entre cultivateurs et étuveuses.
Notons que l’Union Nationale des Etuveuses de Riz du Burkina Faso (UNERIZ) est une organisation composée de 12 unions de sociétés coopératives intervenant uniquement dans l’étuvage de riz. Elle intervient dans 7 régions du Burkina Faso.