La section Étudiants de la Planète des Jeunes Panafricanistes du Burkina Faso a organisé une conférence publique suivi d’une de collette de sang. C’était dans la matinée du samedi 29 juin 2024 à la cité Universitaire de koubawée de Bobo-Dioulasso. Objectif, inculquer les valeurs de patriotisme et de l’engagement citoyen aux étudiants.
« Quel engagement patriotique des étudiants burkinabè dans la lutte pour la souveraineté nationale ? ». C’est sous ce thème que s’est tenue la conférence publique de la planète des jeunes panafricanistes.
L’objectif ce cadre de rencontre est, selon les organisateurs, de susciter l’engagement patriotique des étudiants afin de trouver des solutions face à la crise sécuritaire qui ne cesse de prendre de l’ampleur au Burkina Faso.
« Nous sommes jeunes et nous sommes des étudiants. Nous devons nous impliquer aussi dans la lutte actuelle du pays contre le terrorisme. Avec les valeurs de patriotisme et d’engagement citoyen qui nous ont été inculqués, je puis dire que nous pourrons participer en tant qu’étudiants à la lutte contre le terrorisme », a expliqué Bernard Nana, coordonnateur de la section Étudiants de l’association la Planète des Jeunes Panafricanistes du Burkina Faso.
Selon Adama Siguire, principal conférencier, parler de l’engagement patriotique aux étudiants leur permettra de mieux comprendre le rôle qu’ils peuvent jouer dans la résolution de la crise sécuritaire au Burkina Faso. « Nous sommes ici ce matin pour parler d’engagement patriotique des jeunes étudiants pour la souveraineté nationale. Nous allons échanger avec eux sur le contexte de crise parce que le Burkina Faso est dans une situation de guerre. Nous allons montrer le rôle et la place des étudiants dans cette situation de guerre. Et aussi parler de la souveraineté nationale et d’engagements patriotique des étudiants», a-t-il dépeint le contenu de la conférence.
Pour lui, les études ne doivent pas empêcher les étudiants de participer à l’engagement patriotique pour défendre la nation. « Il ne suffit pas seulement d’étudier et d’obtenir des diplômes, il faut aussi participer à la restauration de la paix au Burkina», a laissé entendre Adama Siguire.
Cette conférence publique a été mise à profit par les étudiants pour collecter des poches de sang afin de contribuer à sauver des vies en cette période de sans des pluies, donc, de paludisme.
Abdoulaye Konkombo/Stagiaire (Ouest Info)