La commune de Bobo-Dioulasso veut lutter contre la malnutrition en milieu scolaire. Avec son partenaire, l’ONG GRET, elle a officiellement lancé, le mercredi 26 février 2025, la distribution du yaourt au profit des élèves de quatorze (14) écoles primaires de son ressort territorial.
C’est dans le cadre du projet lait et cantines scolaires que la distribution du lait au profit d’élèves de Bobo-Dioulasso a été lancée.
Pour cette seconde phase du projet, au moins 13000 élèves de 14 écoles de la ville et des villages rattachés seront touchés par l’opération de distribution du yaourt.
Conduit par la commune et son partenaire, l’ONG Gret, le projet lait et cantines scolaires a pour but de lutter contre la malnutrition infantile en milieu scolaire par la diversification de l’alimentation des élèves mais aussi de soutenir la production du lait et l’économie locale.
« La distribution du yaourt vise l’amélioration de la valeur nutritive des repas servis aux enfants par l’introduction de la consommation des protéines animales, la diversification de leur alimentation, la motivation des élèves à fréquenter régulièrement l’école, tout en soutenant la production du lait et l’économie locale », a expliqué Adama Bayili, représentant de l’ONG Gret.
Laurent K. Kontogom est le président de la délégation spéciale communale de Bobo-Dioulasso. Pour lui, ce projet représente une solution endogène pour l’alimentation des élèves, en s’appuyant sur les ressources locales.
Toutefois, a-t-il rappelé les bienfaits du lait pour les enfants : « Ses qualités nutritionnelles apportent l’énergie et les nutriments nécessaires pour que les enfants puissent grandir dans de bonnes conditions et, surtout, apprendre dans un environnement favorable ».
Tout en saluant l’ensemble des acteurs impliqués dans la mise en œuvre de ce projet, il réaffirmé l’engagement de la commune à assurer la pérennité de ce dernier au bénéfice des élèves de la collectivité.
Pour rappel, le partenariat entre la Commune de Bobo-Dioulasso et l’ONG GRET, soutenu par d’autres partenaires, dure maintenant près de six (06) ans et va encore se poursuivre les prochaines années (2025-2028) et ce, pour le bonheur des élèves mais aussi des acteurs de la filière lait.
Abdoulaye Konkombo/stagiaire (Ouest Info)
