Il a été procédé, dans la matinée de ce mardi 7 mai 2024 à Bobo-Dioulasso, à l’inauguration d’une crèche (centre d’éveil et d’apprentissage) dans l’enceinte du camp Kuinima. Cette crèche est réalisée par la fondation Go Paga avec le soutien de ses partenaires.
D’une valeur d’environ 40 000 000 Fcfa, cette crèche nouvellement construite au sein du camp Kuinima est composée d’un réfectoire, d’un dortoir, d’une salle d’activités pour les enfants, d’un air de jeu, d’un bureau et de plusieurs sections (une section pour les enfants de 03 à 12 mois, une autre pour ceux de 12 à 24 mois et une section pour les enfants de 24 mois à 36 mois).
L’ouverture de cet édifice selon la responsable de la fondation Go Paga, répond à un besoin au niveau des hommes et femmes qui travaillent à la gendarmerie nationale. « Nous savons qu’ils sont beaucoup sollicités. Donc il y a un besoin de garder leurs enfants », a justifié Fadima Kambou.
Il s’agit ainsi selon elle, de mettre en place une structure qui permet de garder les enfants des FDS pour que ces derniers puissent à leur tour, « nous garder ». « L’idée c’est de prendre soins de leurs enfants pendant qu’eux prennent soin de la population », explique-t-elle.
Le commandant de la deuxième Légion militaire de gendarmerie, Leonid Diabri a quant lui, traduit toute sa reconnaissance et sa gratitude aux bienfaiteurs tout en rassurant que leurs actions ont la particularité d’impacter « le moral de la troupe ».
« Ce ne sont pas simplement des centres et des crèches que vous offrez. Des projets que vous financez ainsi que vos actions redonnent et entretiennent le moral de nos personnels », a-t-il rassuré.
La cérémonie a connu la présence de certaines autorités militaires, paramilitaires et administratives de la ville de Sya dont le Chef de Bataillon Porgo Lassané, commandant de la deuxième région militaire.
Créée en 2021, l’association Go Paga est devenue une fondation en avril 2024. Elle a pour objectif de favoriser une meilleure prise en charges des veuves et orphelins des Forces de Défense et de Sécurité (FDS) tombés au front, de soutenir leurs familles afin de soulager ceux qui sont sur le théâtre des opérations.
Depuis sa création l’association (devenue fondation) a mis à la disposition de l’armée environ de 15 sites.
Leïla Korotimi Koté/Ouest Info