Le projet de loi portant Code des personnes et de la famille, adopté par l’Assemblée législative de Transition (ALT) ce lundi 1er septembre 2025, prévoit la reconnaissance du mariage coutumier et religieux.
Toutefois, cette reconnaissance n’est pas automatique, a précisé le ministre de la Justice, Edasso Rodrigue Bayala. Selon lui, après la célébration coutumière ou religieuse, les époux qui souhaitent la reconnaissance légale de leur union « devront procéder à une simple transcription devant un officier d’état civil, en présence de deux (02) témoins ».
« On aurait pu décider que la célébration coutumière ou religieuse suffise à elle seule. Mais comme vous le savez, le mariage est sacré et l’État ne peut pas se désengager totalement sans un minimum de contrôle, d’où l’exigence de la transcription », a-t-il expliqué.
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