Le personnel du centre Muraz a tenu un sit-in de 8h à 11h au sein de l’institution ce jeudi 26 décembre 2019 à Bobo-Dioulasso. Les agents protestent contre « le refus » de paiement de leur prime de gestion de laboratoire de recherche de l’année en cours par le directeur général de l’institut national de santé Publique (INSP).
Réunis au sein du Centre Muraz de Bobo-Dioulasso, le personnel du Centre Muraz a tenu un sit-in de protestation contre le non paiement de leur prime de gestion de laboratoire de recherche par le directeur général de l’Institut National de Santé Publique.
« Nos primes ne doivent pas servir à payer des V8 » ; « non au Mouta Mouta, au clientélisme sur les contrats de recherche » ; sont entre autres des messages adressés au directeur général de l’institut national de santé publique par les manifestants.
Pour Mamoudou Ouédraogo, secrétaire général du comité CGTB du centre Muraz, la direction générale de l’INSP aurait proposé la date du 30 décembre pour le règlement de cette situation. Une proposition rejetée par le personnel qui estime que celle-ci (la direction de l’INSP) fait « du dilatoire en vue gagner du temps ».
Du dilatoire mais, il y aurait aussi de la mauvaise gestion au sein de la direction générale de l’Institut national de santé publique selon Mamoudou Ouédraogo.
Le personnel du Centre Muraz dénonce également le fait que les locaux du Centre Muraz soit sous utilisés par la direction générale de l’institut national de santé publique. Un fait qui vise la mort du centre Muraz selon le secrétaire général du comité CGTB du Centre Muraz.
La suite de ce mouvement d’humeur du personnel du Centre Muraz va dépendre de la réaction du directeur général de l’Institut national de santé publique selon leur responsable syndical. « Si rien n’est fait, d’autres actions vont suivre en vue de la satisfaction totale de nos revendication » a prévenu Mamoudou Ouédraogo qui précise que la prime dont il est question, est un avantage octroyé au personnel du centre Muraz pour « compenser l’absence de l’indemnité de garde selon un arrêté conjoint interministériel de 2015 ».
JK