Initialement prévue pour se tenir le 26 octobre prochain à Bobo-Dioulasso, l’assemblée extraordinaire de la communauté musulmane du Burkina Faso connaît présentement des difficultés.
En effet, un autre communiqué émanant directement du Président de la communauté musulmane El Hadj Abdoul Rasmane Sana, dit ne pas être informé de cette AG de Bobo-Dioulasso et par conséquent, la juge illégale.
En sa qualité de Président de la Communauté musulmane, il a, dit-on, délégué une mission auprès du gouverneur de la région des Hauts Bassins lui demandant d’empêcher la tenue de l’AG en question, celui-ci étant déjà informé.
Les organisateurs avec comme chef de file, le président de la communauté musulmane de l’Ouest, Mahama Sanou, sont actuellement en pleine concertation pour la conduite à tenir. Les invitations ont toutes été ventilés et les congressistes attendent les dernières consignes.
Les frondeurs reprocheraient au Président SANA sa gestion dite solitaire de la Communauté musulmane. Il lui est aussi reproché d’user de sa position de président pour faciliter les activités de son agence de voyage pour le Hadj. « Il ne tient pas régulièrement les réunions et ne rend point de compte aux autres membres du bureau » lui reproche-t-on.
A la tête de cette organisation (les organisateurs de l’AG), Mahama Sanou n’est pas seul. Il y aurait également du côté de Ouagadougou, un certain Mamoudou Bandé.
En attendant la réaction officielle des autorités, les tractations vont bon train et les jours à venir vont nous édifier d’avantage. Affaire à suivre…
BIK