Pour leur troisième sortie dans la Poule D, les Etalons du Burkina Faso ont essuyé une lourde défaite (2 – 0) face aux Palancas Negras d’Angola. Cette rencontre qui s’est joué ce mardi 23 janvier 2024 au stade Charles-Konan-Banny de Yamoussoukro devait permettre aux Etalons, en cas de victoire, de prendre la tête de leur Poule. Après cette défaite qui relègue les Etalons à la 2ème place, c’est l’amertume chez les supporters bobolais.
Dans un grin de thé au secteur 22, Adama Karambiri et ses camarades sont autour d’une marmite de thé. C’est l’amertume ! Malgré que cette défaite ne disqualifie pas les Etalons au second tour. « L’entraineur doit mettre les joueurs qu’il faut à la place qu’il faut », lance d’entrée Adama.
Pour lui, il est clair les joueurs n’ont pas mouillé le maillot. Et cette prestation ne donne pas espoir pour la suite de la compétition pour les Etalons qui sont attendus pour leur première étoile.

« Cette défaite des étalons face à l’Angola m’as déprimé. Depuis matin je n’ai pas eu de marché, s’ils avaient gagné c’est qu’actuellement le marché était bien mouvementé », déplore Alassane Ouédraogo vendeur des articles sportif burkinabé en face du siège de la Semaine Nationale de la Culture (SNC).
Selon lui, cette défaite des Etalons au-delà de l’aspect sportif a porté un coup dur à son marché. Lui qui se faisait de bonnes affaires depuis le début de la compétition voit ainsi sa clientèle se faire rare.
Fervente supportrice Aissa Zabré, regrette le manque de concentration des joueurs sur le terrain. « Jai l’impression que les étalons ne se sont pas donnés pour ce match car pour eux nous sommes déjà qualifiés. Mais ça m’a fait mal en voyant nos joueurs perdre pour la première fois depuis le début de cette CAN », a-t-elle exprimé son indignation.
« Le message que nous avons pour les étalons, c’est d’avoir plus de combativité, se donner à fond sur le terrain », a souhaité Adama Karambiri.
La prochaine sortie des Etalons est prévue contre le premier du groupe E (Entre le Mali ou soit l’Afrique du Sud ou la Namibie).
Céline Nignan / stagiaire Ouest Info