Le samedi 30 janvier 2021, la première promotion des Infirmiers d’Etat, entièrement formée à l’École Nationale de Santé Publique de Bobo-Dioulasso, s’est retrouvée à la base pour réfléchir sur la suite à donner à leur plate-forme mise en place depuis novembre 2019 pour garder le contact les uns avec les autres.
Il y a de cela 25 ans, cette promotion forte de 100 personnes, est sortie pour la première fois de l’ENSP de Bobo-Dioulasso. Il y avait également 20 élèves professionnels qui ont complété la promotion à 120 à l’époque.
A leur sortie officielle de l’école, ils étaient au total 118 qui ont été affectés à travers tout le pays. Mais les relations n’ont pas été toutes rompues entre eux.
Quelques uns (une cinquantaine) sont restés en contact permanent. Des contacts qui seront renforcés avec l’avènement des réseaux sociaux.
C’est ce noyau qui va faire un travail de recherche pour retrouvée jusqu’à 96 personnes sur les 118 de la Promotion. Après 25 ans de service, la plupart de ces agents issus de la même promotion servent maintenant dans des zones urbaines. Ce qui a toutefois facilité le regroupement. « Bien sûr que quelques uns sont décédés. Mais les autres du groupe sont restés solidaires à travers la plate-forme que nous avons créée » ont-ils fait savoir.
C’est justement grâce à cette plate-forme que les présentes retrouvailles ont été rendues possibles à travers ce regroupement de promotionnaires de la formation de base en soins infirmiers pour célébrer ce 25ème anniversaire.
Après 25 ans de relations enrichissantes, le président du comité d’organisation, Cyprien Evariste Bouda et ses camarades veulent faire une halte pour réfléchir et voir s’il ne faut pas évoluer de la simple plate-forme informelle vers un regroupement plus formel. Une association où une mutuelle ? La question sera mise en réflexion.
Ainsi, cette réflexion était au menu de leur rencontre ce samedi à l’ENSP/Bobo. Outre cette question, les membres de la promotion ont également organisé entre autres un don de sang et une conférence sur « la place de la conscience professionnelle dans la prise en charge infirmière des patients », question de sécurité mettre en phase avec les besoins et exigences sanitaires du moment.
Ben Idriss/Ouest-info.net