L’association Semfilms a officiellement déclaré ouverte la 16ème édition du festival des films engagés dans la promotion des droits humains et de la liberté d’expression. « Quel futur pour nos enfants ? », c’est le thème de cette édition. La cérémonie d’ouverture s’est déroulée ce jeudi 10 novembre 2022 dans la cité de Sya.
« Je déclare ouverte la 16ème édition de ciné droit libre. » C’est en ces termes que le Pr Aménophis Traoré, parrain de la cérémonie, a officiellement lancée les activités de ciné droit libre 2022.
Ce festival se veut une tribune pour la défense des droits humains et de la liberté d’expression à travers des films. Placé sous le thème « quel futur pour nos enfants ?», la présente édition va se pencher sur le système éducatif du pays, pour un meilleur Burkina. « La portée d’un tel thème, c’est interpeller les décideurs sur la révision de notre système éducatif et aussi la jeunesse à prendre conscience de l’importance de l’éducation », fait savoir Pr Aménophis Traoré, parrain de la cérémonie.

L’innovation majeure de cette 16ème édition du festival ciné droit libre, c’est la décentralisation dudit festival. Cela s’inscrit dans l’optique de permettre à la jeunesse bobolaise de bénéficier des programmes de formation et d’éducation de Semfilms.
Au cours de cette cérémonie d’ouverture, Semfilms a projeté le film « Watba, les arrivants » au grand plaisir des invités qui se sont massivement mobilisés. Une mobilisation beaucoup appréciée par les organisateurs. « Plusieurs élèves et étudiants ont fait le déplacement. C’est bien et c’est d’ailleurs eux notre principale cible. Nous sommes toujours engagés dans notre travail d’éducation. Nous invitons les apprenants ainsi que toute la population à participer pleinement aux activités pour s’instruire et se cultiver », se réjoui Abdoulaye Diallo, coordonnateur de ciné droit libre.
Durant ces 72h, plusieurs activités sont inscrites au menu de ce festival notamment des projections de films tel que Massoud, Garderie nocturne ; des masters-class ; des prestations artistiques et bien d’autres.
Gaoussou Ouédraogo/stagiaire Ouest Info