Après l’étape de Ouaga, la Coalition des Jeunes Acteurs pour le Développement (COJAD-BF) a animé un deuxième panel à Bobo-Dioulasso dans la soirée du samedi 12 mars 2022 pour échanger avec les jeunes sur leur participation dans la résolution de la crise sécuritaire au Burkina Faso. Il s’est agi pour les panelistes de se pencher sur la manière dont les jeunes pourraient participer activement à lutter contre le terrorisme.
« Apports et actions de la jeunesse dans la résolution de la crise sécuritaire au Burkina Faso ». C’est autour de cette thématique que les panelistes du jour ont discuté sur une nécessité de l’implication active de tous les Burkinabè, surtout la frange jeune, dans la lutte contre l’insécurité.
Aussi, les échanges ont tourné autour de l’autonomisation des jeunes qui, selon les panelistes, est le chemin par lequel ils doivent passer afin d’être utiles dans la résolution de la crise.
C’est ce qui a par ailleurs conduit Lassina Bamba, président de l’ONG Kamalpha, à dire que « la pauvreté est un facteur déterminant parce qu’il est ressorti qu’elle est un critère essentiel ». Selon lui, les jeunes s’enrôlent aux côtés de ces forces du mal par manque d’emploi. Il recommande de travailler à rendre plus autonome la jeunesse pour que l’insécurité baisse parce que les jeunes auront de quoi faire.
« Ce combat est celui de la jeunesse pour la jeunesse et par la jeunesse », c’est ce que Abdoul Aziz Sidibé, secrétaire général de la COJAD-BF, a confirmé en précisant que : « il y a une tournée dans toutes les treize régions du pays pour discuter et sensibiliser les jeunes sur ce qu’ils peuvent apporter dans la résolution de la crise sécuritaire au Burkina Faso ».
Notons que c’est plus d’une centaine de jeunes qui ont répondu présent à l’appel pour le panel ainsi que l’association des personnes vivant avec handicap venu pour soutenir l’initiative et apporter également leur contribution.
Abdoul Aziz Senou/Stagiaire Ouest Info