Dans le cadre du « projet d’appui à la modernisation du secteur des transports et à la facilitation du commerce (PAMOSECT-FC) » financé par la banque mondiale, l’office national de la sécurité routière (Onaser) organise à Bobo-Dioulasso du vendredi 14 au samedi 15 juin 2019, un atelier de formation en sécurité routière au profit de 50 transporteurs et conducteurs routiers.
Au Burkina Faso en effet, les victimes des accidents de la circulation se compte par centaine chaque année.
De 2014 à 2018, les accidents de circulation selon Mamadou Ouattara, directeur général de l’Onaser, ont fait 4690 morts et blessés 76115.
Selon lui, les usagers vulnérables de la route sont essentiellement les piétons, les utilisateurs des engins à deux roues qui, à eux-seuls, représenteraient plus de la moitié des victimes des accidents de la circulation. « Le coût de l’insécurité routière est d’autant élevé que les populations jeunes sont prioritairement touchées, ce qui a un impact significatif sur la production nationale » a-t-il laissé entendre d’insister sur la nécessité de recourir à toutes les solutions susceptibles de réduire ce fléau dit des temps modernes.
Pour lui, l’amélioration à la sécurité routière requiert entre autres mesures, l’éducation et la promotion des bonnes pratiques en matière de civisme et de courtoisie dans la circulation.
C’est ce que justifie selon lui, la tenue de cet atelier qui rentre dans le cadre de l’exécution du « projet d’appui à la modernisation du secteur des transports et à la facilitation du commerce (PAMOSECT-FC) » qui ambitionne entre autres, de renforcer les capacités des acteurs majeurs sur la sécurité routière et ce, par la sensibilisation.
L’objectif de cet atelier de formation organisé au profit des 50 chauffeurs et transporteurs de la région des Hauts-Bassins est de contribuer à l’amélioration de la sécurité routière au Burkina Faso.
48 heures durant, il s’agira pour les participants d’appréhender la problématique de la circulation routière au Burkina Faso ; d’identifier les caractéristiques des signaux routiers ; de connaître l’importance de la ceinture de sécurité, les effets du téléphone au volant, les effets de l’alcool sur le conducteur, les effets de la vitesse sur le conducteurs et les vitesses limites réglementaires.
Aussi, ce atelier se veut une tribune de sensibilisation des participants sur les conséquences de la pratique de la surcharge et sur l’importance de la préservation du réseau routier pour une meilleure sécurité routière.
Pour les participants, cette initiative est à saluer car disent-ils, « nous n’attendons que ça ». Aussi, ils souhaitent qu’elle se multiplie afin de toucher au moins « 50% des 7000 chauffeurs routiers répertoriés au Burkina Faso d’ici 2020 ».
Jack Traoré