Le centre culturel ‘’La maison de la parole’’ a procédé, dans la matinée du jeudi 31 juillet 2025 à Bobo-Dioulasso, au lancement de son projet intitulé « Récits d’espoirs ».

L’objectif de ce projet est d’inculquer les valeurs de bienséance aux enfants de la région du Guiriko (ex Hauts-Bassins). Au total, 250 enfants seront ainsi formés, informés et sensibilisés à travers le conte.

Ce projet, selon Hassan Kassi Kouyaté, président de « La maison de la parole », vise à promouvoir les valeurs patriotiques, sociétales et endogènes basées sur la cohésion sociale, la tolérance et la solidarité.

Dans son allocution, il a évoqué les valeurs ancestrales comme levier crucial à la préparation de l’avenir des enfants. « Travailler autour de nos valeurs sociétales est très important, car savoir d’où l’on vient nous permet de comprendre où l’on est, et nous favorise la préparation de notre avenir. C’est ce qui a appuyé ‘’La maison de la parole’’ à mettre en œuvre cette action sur le récit, l’art de la parole et de l’oralité » explique-t-il le bienfondé de ce projet.

Pour lui, les enfants, futurs cadres et dirigeants du Burkina Faso, sont les cibles parfaites de ce projet. « Nous avons choisi les enfants car ils sont les futurs cadres et dirigeants du pays. De ce fait, nous voulons leur enseigner différentes valeurs depuis la base pour qu’ils deviennent des exemples dans la gestion et le développement de notre pays. Nous commençons avec 250 enfants et nous travaillons avec eux à promouvoir les valeurs patriotiques, sociétales et endogènes, basées sur la cohésion sociale, la tolérance et la solidarité. Ils apprendront à écrire des récits et des contes autour de ces notions », a-t-il fait savoir.

Hassan Kassi Kouyaté souhaite la nationalisation de ce projet de ‘’La maison de la parole’’ car, dit-il, « il est très important ».

Notons que ‘’Récits d’espoirs’’ est un projet qui a bénéficié du soutien financier du Conseil Régional des Hauts-Bassins. Des écoles et d’autres structures associatives accompagnent l’initiative pour son bon déroulement.

Ackim Traoré (stagiaire)/Ouest Info