L’ouverture officielle de la 21ème édition de la semaine nationale de la culture s’est tenue dans l’après- midi de ce samedi 27 avril 2024. C’est par trois (03) coups de gong que le président de la transition, le capitaine Ibrahim Traoré a donné le top de départ des festivités de la biennale culturelle. C’était au Stade Sangoulé Lamizana de Bobo-Dioulasso, en présence de plusieurs autorités, d’acteurs culturels et une forte délégation du pays invité d’honneur qu’est la République du Niger.
C’est sous un soleil ardant et un stade plein à craquer que le président de la transition, Ibrahim Traoré a donné le top de départ des festivités de la célébration de la 21ème édition de la Semaine nationale de la culture, SNC Bobo 2024.
Allocutions, prestations d’artistes, chorégraphies, parades de festivaliers et de sociétés de masques représentant les différentes régions culturelles du Burkina sont entre autres les temps forts qui ont marqué cette cérémonie d’ouverture de cette édition de la SNC, placée sous le thème de, « culture, mémoire historique et sursaut patriotique pour un Burkina nouveau ».
Pour le ministre de la communication, de la culture, des arts et du tourisme, Jean Emmanuel Ouédraogo, cette cérémonie d’ouverture a tenu toutes ses promesses. Ce qui confirme une fois de plus selon lui, que Bobo-Dioulasso est la capitale culturelle du Burkina Faso.
« Nous sortons de cette cérémonie d’ouverture avec beaucoup d’enthousiasme et de satisfactions au regard de la qualité des prestations. Surtout celle du spectacle d’ouverture », s’est réjoui Jean Emmanuel Ouédraogo. Ce dernier espère ainsi, que la réussite de la cérémonie d’ouverture ouvre les portes d’une 21ème édition qui « sera marquée en lettre d’or dans l’histoire du Burkina Faso ».
Un thème qui interpelle…
De la thématique de cette édition de la SNC, Jean Emmanuelle Ouédraogo estime qu’elle est interpellatrice. « Elle nous invite en effet, à jeter un regard rétrospectif sur notre passé commun, en marchant dans le sillage de nos devanciers qui ont su faire preuve de sursaut patriotique en 1947 pour sauver notre pays de la division, et du morcellement. C’est cette bravoure de nos aînés qui a permis le rétablissement du pays dans ses limites territoriales de 1932. Leur attachement à l’unité et à la concorde nationales doit nous inspirer à faire front commun aujourd’hui pour bouter le terrorisme hors de nos contrées », a-t-il souligné.
Mais au-delà, c’est une thématique qui selon le ministre en charge de la culture « invite en cette période critique de notre histoire, où la cohésion sociale et le vivre ensemble sont mis à rude épreuve par la perfidie des terroristes, à puiser dans nos mécanismes endogènes de prévention et de gestion des conflits pour maintenir la stabilité de notre société ».
Le Niger « honoré »
Pays invité d’honneur, la république du Niger est fortement représentée à cette édition de la semaine nationale de la culture avec en tête, son ministre en charge de la culture, Abdramane Amadou.
Dans son allocution, ce dernier a félicité le peuple burkinabè pour la résilience de sa culture malgré le contexte sécuritaire difficile. Toutefois, a-t-il réaffirmé l’engagement du Niger aux côtés des autorités de la transition du Burkina Faso et de l’Alliance des États du Sahel (AES) de façon générale.
Cet « honneur » fait au Niger est du reste, selon ce dernier, la preuve que « nos deux peuples partagent une histoire commune depuis des millénaires ».
Riche en couleurs et en sons, cette cérémonie d’ouverture a du reste, été couronnée par un grand concert avec des artistes de renom comme le couple mondial et Kayawoto.
Diakalia Siri et Leïla Korotimi Koté/Ouest Info