La Semaine Nationale de la Culture (SNC) a organisé une conférence publique sur la parenté à plaisanterie et la cohésion sociale au Burkina Faso le samedi 17 mai 2025. C’était à la Maison de la culture de Bobo- Dioulasso.

« La parenté à plaisanterie et la cohésion sociale ». C’est sous ce thème que s’est tenue la conférence publique organisée dans le cadre des premières journées des communautés de la SNC, consacrées à la communauté Senoufo.

Pour le conférencier du jour Bassirou Savadogo, la parenté à plaisanterie est une institution sociale ancestrale dans laquelle des groupes sociaux, des familles et des clans se donnent le droit de se taquiner.

Dans sa communication, il a établi la différence entre la parenté à plaisanterie et l’alliance à plaisanterie. L’alliance à plaisanterie, précise-t-il, est la relation de plaisanterie qui existe entre des individus qui n’appartiennent pas à la même famille.

C’est un lien qui existe entre deux ou plusieurs groupes ethniques, deux ou plusieurs villages, quartiers ou clans. L’alliance à plaisanterie est en un mot inter-ethnique. Tandis que la parenté à plaisanterie est la relation de plaisanterie qui existe entre les membres d’une même famille. Par exemple petits-enfants et grands-parents, oncle et neveu.

‎Le conférencier a ensuite défini les limites de la parenté à plaisanterie ou de l’alliance à plaisanterie ; le rôle social de la parenté à plaisanterie ; les difficultés auxquelles la parenté à plaisanterie est confrontée et des pistes de solutions pour la préservation de ces valeurs. De plus, le conférencier a expliqué l’importance des réseaux sociaux sur la préservation de la parenté à plaisanterie et de l’alliance à plaisanterie.

Présente à cette conférence, la directrice générale de la SNC, Christiane Sanon, a souligné le fait que la parenté à plaisanterie et la cohésion sociale sont des sujets d’actualité et que le Burkina Faso a besoin, dit-elle, de ce genre de valeurs sociales pour un meilleur vivre ensemble.

Elle n’a pas manqué d’inviter les parents à transmettre les valeurs de la parenté à plaisanterie et de la cohésion sociale à leurs enfants tout en les faisant comprendre le bien-fondé de ces valeurs afin de les rendre pérennes.

Leïla Korotimi Koté/ Ouest Info