Nestor Podassé dit Mandela 1er, coordonnateur de la planète des jeunes panafricanistes section du Burkina Faso (PJP), incarcéré dans la soirée du jeudi 09 février 2023, a comparu ce lundi 13 février pour répondre des chefs d’accusation qui lui sont reprochés. Aussitôt ouverte, le procès a été renvoyé au 27 février prochain.
Du reste, les camarades de ce dernier ont, samedi 11 février dernier, animé une conférence de presse pour donner leur version des faits sur l’arrestation de Nestor Podassé.
Selon Adama Inasse, chargé à la communication et des médias du mouvement, Nestor Podasse se serait rendu à la Brigade de la gendarmerie du trésor de Bobo accompagné de deux de ses camarades de lutte pour répondre à un appel du commandant.
A son arrivée, poursuit Adama Inasse, Nestor Podasse fut arrêté manu militari sous les ordres du procureur du Faso sans lui notifier les chefs d’accusation portée contre lui et sans lui laisser le temps d’informer sa famille.
C’est ainsi, qu’il a été déposé à la maison d’arrêt et de correction de Bobo-Dioulasso. Il lui est reproché son intervention sur Afrique médias lors des évènements du 30 septembre au 02 octobre 2022.
Pour le principal conférencier, la France, par l’intermédiaire de son ambassadeur d’alors Luc Hallade aurait porté plainte pour menaces sous condition contre les ressortissants français depuis le mois d’octobre.
Ils disent avoir confiance en la justice. Par ailleurs, des avocats ont été engagés pour la défense de Nestor Podasse.
Du reste, les conférenciers avaient souhaité une libération rapide de leur leader, car soulignent-ils, la lutte pour la souveraineté se poursuit et le pays a besoin de tous les Burkinabè.
Mais avec le renvoi du procès, celui-ci voit son bail se protégé à la maison d’arrêt et de correction de Bobo-Dioulasso (MACB).
Moussa Koné / Ouest Info