La 4ème édition de la résidence d’écriture Filigrane, « écrire pour la marionnette », se tient à Bobo-Dioulasso du 27 octobre au 10 novembre 2022. Neuf (09) jeunes auteurs, Burkinabè et Béninois, y participent. Deux (02) semaines durant, ils vont renforcer leurs compétences en écriture de textes dramatiques.
C’est suite à un appel à candidature que ces neuf (09) jeunes écrivains ont été retenus pour prendre part à cette résidence d’écriture qui est à sa 4ème édition.
Sous la conduite de Ildevert Meda, ils vont renforcer leurs capacités en écriture dramatique. C’est du reste l’objectif de la compagnie du Fil, porteuse du projet « écrire pour la marionnette ». « Nous avons regroupé ces jeunes écrivains pour leur donner des formations sur l’art de la marionnette, de la dramaturgie et du droit d’auteur », a indiqué Athanase Kabré, directeur artistique de la compagnie du Fil
Pour cette édition, les participants, retenus par appel à candidatures, sont encadrés par des formateurs professionnels du théâtre et de la marionnette. « Le théâtre, entre littérature art du spectacle : la question du droit d’auteur » ; « situations et dramaturgie » ; « textes et mise en espace » ; « du texte de la marionnette » sont essentiellement les modules qui sont dispensés à ces 9 jeunes écrivains dramaturges.
Pour le formateur Ildevert Meda, ces formations permettront aux jeunes auteurs d’avoir des outils nécessaires pour la production de leurs œuvres théâtrales.

Aussi est-il satisfait du niveau des participants à travers son module « situation et dramaturgie ». « La formation se passe très bien et je trouve qu’ils découvrent des nouvelles méthodes d’apprentissage. De plus en plus, ils maitrisent bien les méthodes et techniques que nous leur donnons. Certains trouvent que les techniques utilisées sont très simples. Dans l’ensemble, je pense qu’à la fin de l’édition, ces jeunes produiront de meilleurs textes qui seront bénéfiques pour nous dans l’art dramatique et marionnette », s’est-il réjoui.
Si dans l’ensemble tout semble bien se passer, cette édition de la résidence rencontre cependant des difficultés liées entre autre, à la fermeture de l’Institut Français de Bobo-Dioulasso. « Pour cette édition, la difficulté majeure est liée à la fermeture de l’institut français due aux évènements du 30 septembre. Il fallait donc chercher d’autres lieux pour faire nos expositions. Aussi, le manque de moyens financiers n’est pas en marge. Mais nous parvenons à faire mieux pour réussir l’activité », explique le directeur artistique de la compagnie du Fil.
Rappelons qu’a l’occasion de la présente édition, se tiendra une cérémonie de dédicace d’ouvrages de « triade I, trois textes pour marionnettes » le 10 novembre au centre culturel Aniké.
« Écrire pour la marionnette » est un projet qui œuvre pour la promotion d’écriture dramatique au Burkina Faso et en Afrique.
Faire découvrir l’univers de la marionnette à des auteurs, susciter la production de textes pour le théâtre de marionnettes et renforcer les capacités opérationnelles des marionnettistes en Afrique, en sont ses objectifs.
Ousmane Kindo/stagiaire Ouest Info