A l’occasion de la journée internationale de la femme, l’association des femmes policières du Burkina a organisé une conférence ce 8 mars 2022 placée sous le thème : « la gestion des conflits et l’éducation psycho-affective de l’enfant ». Cette activité s’est déroulée au gouvernorat de la ville de Bobo-Dioulasso.
Et c’est le discours du Commandant de groupement CRS, en la personne de Yacouba Ouattara qui a marqué l’ouverture de la conférence. Celui-ci a félicité et encouragé l’initiative de ces femmes. Ladite conférence s’est tenue avec pour objectif que les parents tirent une leçon des différents thèmes pour éduquer les enfants qui seront par la suite un modèle pour la société.
C’est ce qu’explique la représentante de la présidente de l’association des fonctionnaires féminins de la police nationale du Burkina Fatoumata Ouedraogo. « Force est de constater que nombreux sont ces foyers qui, au lieu de constituer un environnement de sécurité et de bien-être pour les enfants se retrouvent être des lieux d’exposition de ces derniers à différents maux de la société tels que les fugues ; la délinquance juvénile ; l’extrémisme violent ; la consommation de stupéfiants avec ses corollaires que nous connaissons. Les conséquences de cette fuite de responsabilité des parents sont entre autre l’enlèvement des enfants par les groupes armés terroristes », a-t-elle fait savoir.
C’est un thème d’actualité au regard des réalités de la société et c’est pour cela donc que l’association a fait appel à un psychologue de formation et conseiller matrimonial du nom de Jean Bosco Kaboré afin de rappeler une fois de plus la responsabilité des parents dans l’éducation des enfants. Ce dernier a animé cette conférence en abordant plusieurs thèmes qui sont entre autres les caractéristiques des conflits, l’éducation et les besoins affectifs et spirituels des enfants, les nécessités basiques de l’être humain et comment concilier vie familiale et vie professionnelle, concernant les femmes. L’objectif de cette activité est de célébrer autrement la journée internationale de la femme.
Gueye Linda Maïssar et Sanou Faouzia Astride/stagiaires (Ouest-info.net)