Le conflit foncier continue de faire couler beaucoup d’encre et de salive dans la cité de Sya. Dans l’arrondissement 4 précisément au secteur 24, les enfants de feu Sou Sanou accusent Boureima Ouédraogo de tentative de détournement de plus de 8 hectares de terre qui se trouvent être leur héritage. Ainsi, ils prennent à témoin l’opinion publique sur les exactions perpétuées par le mis en cause.
A en croire Bakary Sanou fils de feu Sou Sanou, un certain Boureima Ouédraogo aurait emprunté une portion de terre à leur père pour pratiquer l’agriculture. Plus de vingt ans après le décès du vieux Sou Sanou, Boureima Ouédraogo prétendrait être propriétaire du domaine avec des titres de propriété qu’il exhiberait.
Il défend avoir payé le champ, disent les héritiers. Selon le porte-parole des héritiers Bakary Sanou, le mis en cause tente de mettre en valeur le champ car il est, dit-il, en train de borner le champ. Face à cette situation, les héritiers disent avoir saisis la justice et espère que le droit sera dit.
Cadet de la famille, Sogossi Sanou estime que Boureima Ouédraogo n’est pas à sa première tentative de détournement de terre. « Notre oncle Tèlè Sanou aurait prêté également une portion de terre à Boureima Ouédraogo pour qu’il pratique l’agriculture. Et il a commencé à planter des arbres. A la question de l’oncle de savoir pourquoi ? Il répondit que l’arbre peut être utile à toute personne. Chose qui aurait permis à notre oncle de se séparer de lui » a-t-il expliqué.
Pour ce dernier, le document de vente que possède Boureima Ouédraogo est faux car il ne porterait aucune trace de leur défunt père. Pourtant le présumé fautif a déjà entamé le déguerpissement de tous ceux qui sont installés sur le terrain dont la propriété l’oppose aux héritiers du propriétaire originel.
Ayant porté l’affaire devant les tribunaux, les héritiers de Sou Sanou n’entendent pas se laisser faire et disent être prêts à tout pour défendre leur patrimoine.
Dans un souci de l’équilibre de l’information, nous avons tenté de rentré en contact avec le mis en cause. Mais nos tentatives sont restées vaines.
Moussa Koné