Bourahima Sanou, maire de Bobo et sa délégation ont initié une sortie-terrain ce mardi 8 décembre 2020 pour prendre le pouls des travaux de réfection des voiries de la commune. Sur le terrain, les travaux ont débuté et avancent bien dans l’ensemble, nonobstant quelques difficultés, mais rien d’insurmontable, à en croire le maire, et les techniciens commis à cette tâche.
C’est dans le souci donc de rendre plus praticable les ruelles de Bobo-Dioulasso que cette opération a été lancé, et le quartier Belleville dans l’arrondissement 7 à été le premier à accueillir les bulldozers à cet effet.
Les travaux là-bas ont considérablement avancé, au grand bonheur du maire de la commune. Mais le souci à ce niveau, constate amèrement Bourahima Sanou est l’érection anarchique de ralentisseurs dû à la réfection des voies.
Selon Mariam Hema/Traoré, commerçante aux abords d’une de ces voies à Belleville, cette érection de ralentisseurs est l’œuvre des jeunes du quartier dû à l’excès de vitesse auquel s’adonnent des usagés depuis la réfection du tronçon. Avoue-t-elle ne pas se sentir en sécurité en ce lieu à cause de cela. Son souhait immédiat, est que l’autorité s’organise pour arroser ladite voie au moins deux fois par jour pour atténuer la poussière.
A la suite de ce quartier, le secteur 21, colsama, commence a accueillir également les camions remplis de terre pour remblayer le tronçon de la rue Traoré D. Issa. Selon les propos du maire de la commune, tous les 7 arrondissements seront touchés par ce projet qui devrait prendre fin autour du 24 février.
Une initiative fortement salée par Hermann Sirima, maire de l’arrondissement 7. A-t-il appuyé les services techniques de la commune en mettant à disposition des moyens logistiques pour mener à bien ce projet dans son arrondissement.
Notons que le maire central de Bobo a profité de cette sortie pour jouer la carte de la sensibilisation au près des vendeuses du marché de Belleville, installées aux abords du goudron menant à l’INSSA. Il a été question de leur faire comprendre les dangers qu’elles courent en étant installées en ces lieux.
Abdoul-Karim E. SANON (Ouest-info.net)