Le ministre de l’enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, Alkassoum Maïga a procédé au lancement officiel des examens du Brevet de Techniciens Supérieur (BTS) d’Etat, ce mardi 1er septembre 2020, au lycée professionnel Guimbi Ouattara de Bobo-Dioulasso. C’est en effet, 391 candidats qui prennent part à cet examen dans les Hauts-Bassins sur un total national de 2515 candidats.
Selon le ministre Alkassoum Maïga, le caractère solennel donné aux examens du Brevet de Technicien Supérieur (BTS) d’Etat, vise à transformer ces examens du BTS en office du BTS. Et cela veut signifier que c’est un examen d’Etat qui va délivrer des diplômes d’Etat.
Il souhaite donc que le renouveau voulu du BTS soit opérationnel. « Nous devons nous donner les moyens pour que l’office du BTS fonctionne au même titre que celui du Baccalauréat qui est logé à l’université Joseph Ky Zerbo.
Et l’office du BTS, une fois opérationnel, sera logé à l’UNB ». A en croire ses propos, l’administration des épreuves prendra fin le 8 septembre 2020.
De cet examen, le ministre rassure que les candidats qui le decrocheront sont des produits finis. C’est pourquoi, il a tenu à faire savoir que le BTS entre dans la catégorie des formation professionnalisant.
Ainsi, cela va, souligne-t-il, de la banque à la micro finance en passant par l’environnement et l’agriculture.
«Avec le BTS d’Etat, vous recrutez des gens qui ont déjà une formation dans tel ou tel domaine et qui peuvent déjà être consommés par notre économie et peuvent apporter de la plus-valu et de la valeur ajoutée à l’économie nationale » est-il convaincu.
Alkossoum Maïga souhaite donc que ces filières foisonnent afin qu’il y ait la graine d’entrepreneur dans les universités du Burkina.
Faut-il noter que l’examen du BTS 2020 est organisé en 32 options dont tous les candidats sont répartis dans 16 jury.
Et les résultats sont attendus le 12 septembre 2020.
LD