La deuxième session ordinaire du Conseil économique et social (CES) s’est ouverte ce mardi 20 septembre 2022 à Ouagadougou. Présidée par le premier responsable de l’institution, Bonaventure Ouédraogo, cette session permettra aux quatre-vingt-dix (90) conseillers de réfléchir autour des stratégies à développer pour un meilleur accès des populations aux soins de qualité.
« Soins de qualité dans les services de santé au Burkina Faso : Quelles stratégies pour un meilleur accès des populations ? ». C’est sous ce thème que s’est ouverte cette deuxième session ordinaire de l’année 2022 du Conseil économique et social (CES). A travers ce thème, le président Bonaventure Ouédraogo et ses camarades entendent réfléchir pour trouver des pistes à explorer par le Burkina Faso en vue de faciliter l’accès aux soins de qualités aux populations.
Selon Bonaventure Ouédraogo, la question de l’accès des populations aux soins de qualité demeure une préoccupation centrale dans un pays éprouvé comme le Burkina Faso actuel. C’est pourquoi, le CES a fait le choix de mettre cette thématique au cœur de sa deuxième session ordinaire de l’année 2022.
Au cours de cette session, les conseillers se pencheront sur les actions à entreprendre pour améliorer et rendre accessible la qualité des soins des populations et surtout proposer des pistes pour combattre le phénomène de la vente des médicaments de la rue qui constituent un problème de santé publique majeur.
Un rapport d’enquête commanditée par le CES sur la question de l’accès aux soins de qualité par les populations, réalisée dans six (6) régions du Burkina Faso sera présenté aux conseillers et discuté par ceux-ci. Ils devront également suivre des communications d’Experts sur le thème de leur session. A l’issue des travaux, leur rapport sera mis à la disposition de l’autorité pour suite à donner.
Bonaventure Ouédraogo, président du Conseil économique et social a invité l’ensemble des conseillers à être assidus et à mettre leur expérience au profit de cette session afin que les objectifs assignés puissent être atteints pour le bonheur des Burkinabè.
Cheick Traoré/correspondant Ouaga