Le Centre d’information et de documentation citoyenne (CIDOC) a tenu, le 12 septembre 2025, sa deuxième session de dialogue citoyen dans la salle de réunion de la mairie de Bama. Cette rencontre a réuni autorités locales, organisations de la société civile (OSC), jeunes et déplacés internes, avec pour objectif de renforcer le cadre d’échange entre les communautés et la délégation spéciale de la commune.
Le 7 juillet 2025, le CIDOC avait organisé une première session de dialogue citoyen au cours de laquelle un plaidoyer avait été adressé aux autorités municipales.

Ce plaidoyer, issu d’une enquête menée auprès des populations, portait sur cinq préoccupations majeures selon Thomas Tiama, coordinateur intérimaire du CIDOC. « Nous avons mené une enquête qui a permis de découvrir certaines préoccupations majeures qui désolent les populations de la commune de Bama. Il y avait des problèmes qui revenaient presque dans toutes les réponses fournies par les habitants notamment le problème d’eau et d’assainissement ; difficulté d’accès aux soins médicaux ; manque de dépotoir et l’insuffisance de boutique témoin de la SONAGESS », a-t-il expliqué.

Un mois plus tard, cette deuxième session visait à recueillir le retour de la délégation spéciale sur ces doléances.
Des résultats encourageants
Selon le coordinateur intérimaire du CIDOC, Thomas Tiama, quatre préoccupations sur les cinq soumises ont reçu une réponse favorable de la délégation spéciale.
« Sur cinq préoccupations majeures, quatre (04) ont été approuvées. C’est déjà un bon début. Nous disons merci à la délégation spéciale de la commune de Bama pour ces efforts malgré le manque de ressources », a-t-il déclaré.

Une avancée qu’il a saluée avant d’inviter les organisations de la société civile à être plus actives sur les questions de gouvernance locale afin de faire prendre en compte les besoins les plus pressant des populations par les autorités locales.
Une dynamique saluée
Le président du Conseil communal des OSC de Bama, Karim Bihoun, a, pour sa part, salué l’existence de ce cadre de dialogue. « En tant qu’OSC, nous devons apporter notre pierre au développement de notre commune. Nous continuerons notre devoir de contrôle citoyen pour que les choses puissent évoluer », a-t-il affirmé.
Du côté des autorités locales, le secrétaire général de la mairie de Bama, Bassané Bassien, a souligné l’importance de cette initiative : « Ce dialogue citoyen est une bonne opportunité. Il va nous permettre de corriger nos erreurs et d’être davantage à l’écoute de la population. »

Créé en 2003 et opérationnel depuis 2012, le CIDOC pour rappel, est une structure associative qui intervient dans le domaine des droits humains.
Présent dans toutes les régions du Burkina Faso, il a son siège social à Ouagadougou et œuvre pour le rapprochement entre les citoyens et leurs autorités locales.
Ali Djibey (stagiaire)/Ouest Info




