Il s’est ouvert ce mardi 3 novembre 2020, au centre de formation et de recherche de l’Université Nazi Boni (UNB) de Bobo-Dioulasso, un atelier sous régional de revue de curricula et de mise en place du master sur la gouvernance foncière à l’institut de développement rural (IDR). La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par Patrice Toé représentant le président de l’Université Nazi Boni.
Créé un « master en gouvernance foncière » à l’Université Nazi Boni est l’objectif de la tenue d’un atelier au sein de cette université.
Pour Valérie Bougma, point focal NELGA au Burkina Faso, l’objectif de cet atelier régional qui regroupe une trentaine de participants venus des pays de la sous-région vise à former des spécialistes sur une question d’actualité au Burkina Faso.
Elle fait savoir que les participants sont des enseignants de l’UNB, des consultants sous régionaux et des experts fonciers qui ont déjà mis en place des masters sur la gouvernance foncière dans leurs pays d’origine.
Ainsi Valérie Bougma est convaincu que les travaux de ces différents spécialistes et experts pourraient permettre de trouver la meilleure maquette de master pour mieux former des étudiants qui seront des spécialistes. « On va donner un contenu adéquat pour que les acteurs formés puissent résoudre des problèmes fonciers sur le terrain » a-t-elle rassuré.
Au regard de l’importance et de la pertinence du but de l’atelier, le point focal estime que cet atelier contribuera à améliorer la diversification et l’accroissement des offres de formation à l’UNB.
Représentant le président de l’UNB, le vice-président Patrice Toé a salué la présence des participants venus des autres pays africains pour partager et mettre à contribution leurs expériences en gouvernance foncière. « La réflexion sur le master en gouvernance foncière et sa mise en place permettra de diversifier l’offre de formation à l’UNB. Et cela se présente comme la réalisation d’un vœu cher à notre université. Aussi ce master touche directement à un secteur qui constitue le moteur de développement socio-économique du Burkina Faso », s’est-il réjoui.
LD