Le conseil national de la jeunesse du Burkina Faso (CNJ-BF) veut jouer sa partition pour des élections couplées apaisées, le 22 novembre prochain. Il a ainsi, en collaboration avec le groupement d’intérêt public programme national de volontariat au Burkina (GIP-PNVB), recruté 600 volontaires qui vont jouer le rôle d’observateurs le jour du scrutin. Ces derniers ont reçu une formation à Bobo-Dioulasso le mardi 27 octobre 2020.
« Si la jeunesse burkinabè qui représente plus de 70% de la population est mobilisée, elle pourra jouer un rôle de sorte à avoir un président légitime et légal issu d’élections transparentes » s’est convaincu Moumouni Dialla, président du conseil national de la jeunesse du Burkina Faso (CNJ-BF).
C’est pour cela que la faitière des jeunes du Burkina Faso a procédé au recrutement de 600 jeunes volontaires qui vont jouer le rôle d’observateurs le jour du scrutin.
Pour mener à bien cette mission, le CNJ-BF et son partenaire ont jugé opportun de donner des rudiments nécessaires à ces volontaires afin qu’ils puissent jouer pleinement le rôle qui leur incombe le jour du vote.
D’où cette formation qui a permis aux participants de comprendre le processus électoral, l’importance des élections, la raison du vote, le rôle de l’électeur avant, pendant et après les élections.
« L’objectif de cet atelier est de faire de ces jeunes volontaires engagés pour des élections apaisées au Burkina, des acteurs de paix et de cohésion sociale » a indiqué le président du CNJ-BF pour qui, ces jeunes ont pour mission de travailler de sorte à ce que ce double scrutin soit le plus transparent possible.
Aussi, ces volontaires dit-il, sensibiliseront leurs pairs à éviter toute sorte de violence en lien avec les élections car « les jeunes sont généralement manipulés par les politiques ». « Mieux vaut donc prévenir que de guérir » a rappelé Moumouni Dialla.
LD