Prévue du 07 au 13 février 2022 à la Maison de la culture de Bobo-Dioulasso, la 3ème édition du Festival international des Radios d’Afrique francophone (FIRAF) a débuté avec deux jours de masters class en mobile journalisme (MoJo) et en journalisme sensible aux conflits (JsC). Environ 100 participants ont été formés pour lancer cette édition, en présence du commissaire général du FIRAF, Abdoulaye Ouattara, et de la directrice du développement et du suivi des médias, Romaine Raïssa Zidouemba, représentant la direction générale des médias.
Environ 100 étudiants et journalistes issus des écoles de communication, d’instituts privés et de médias locaux ont participé à ces masters class du FIRAF 2022.
Pendant 48 heures, ils ont pu acquérir des connaissances et des compétences sur les techniques et règles du journalisme mobile et du journalisme sensible aux conflits avec des exercices pratiques. « Je suis ravie d’avoir participé à ces deux jours de maters class qui m’ont permis d’apprendre beaucoup de choses. Je remercie le FIRAF et le Réseau d’initiatives de journalistes (RIJ) pour cette initiative », s’est réjouie Eunice Ouarme, étudiante à l’IFSP.
Ces deux sessions de formation ont été dispensées par Mohammed Nacanabo du RIJ et Romaine Raïssa Zidouemba, directrice du développement et du suivi des médias, par ailleurs coordonnatrice du RIJ.
La tenue de ces masters-class est le fruit d’une coopération entre le commissariat général du FIRAF et le RIJ. L’appui du RIJ s’inscrit dans le cadre de son projet « Appui aux médias pour la prévention et la gestion des conflits », projet soutenu par la Deutsche welle akademie (DWA).
Cette troisième édition du FIRAF sera également marquée par des conférences, des panels et un concours radiophoniques.
Le FIRAF 2022 est placée sous le thème : « Radio et insécurité en Afrique de l’Ouest : quelle contribution de la radio dans la gestion des déplacés internes ? ». Selon son commissaire général, Abdoulaye Ouattara, le thème de cette année a été choisi au regard de la montée de l’hydre terroriste, ayant occasionné « plus de 2 millions de déplacés internes ».
« Il s’agit donc de voir dans quelles mesures on peut renforcer les capacités des journalistes dans le processus de traitement de l’information, afin qu’ils puissent contribuer positivement au changement des conditions de vie des Personnes déplacées internes (PDI) qui vivent dans le désarroi dans leur propre territoire », a expliqué Abdoulaye Ouattara.
Abdoul Aziz Senou/Stagiaire Ouest Info